PSG - PSV Eindhoven : Ousmane Dembélé commence à poser un sacré problème

Par Valentin Feuillette
4 min.
Ousmane Dembélé sous le maillot du PSG @Maxppp

Alors qu’il signait son grand retour dans le onze titulaire du PSG en Ligue des Champions, Ousmane Dembélé a bien eu du mal à envoyer un message à Luis Enrique, lui qui avait été critiqué pour avoir mis à l’écart l’international français après la défaite face à Arsenal en octobre dernier. Contre le PSV (1-1), Dembélé n’a pas su briller.

Quelques jours après avoir brillamment dominé le RC Strasbourg à domicile, le Paris Saint-Germain ouvrait les portes du Parc des Princes au PSV Eindhoven qui débarquait en France avec l’espoir de faire le plein de points après une défaite contre la Juventus et un match nul face au Sporting. Mais le club de la capitale, qui s’en est bien sorti contre Girona avant de complètement se faire malmener par Arsenal, n’avait pas d’autres choix que de remporter cette 3ème journée de Ligue des champions à la maison. Pour ce duel, Luis Enrique alignait une équipe assez classique en 4-3-3 avec notamment le retour d’Ousmane Dembélé en attaque. Laissé au repos le weekend dernier, l’ancien joueur du FC Barcelone était attendu au tournant pour sa première apparition depuis la fin de la trêve internationale. De retour en Ligue des champions contre le PSV ce mardi, le natif de Vernon devait envoyer un message à tout le monde pour enterrer la hâche de guerre et ainsi donner raison à ses fervents défenseurs. Ce ne fut pas le cas avec ce match nul âpre (1-1).

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Attendu au tournant, c’est le cas de le dire. Lors de la déroute subie par le PSG à Londres contre Arsenal, l’entraîneur espagnol avait décidé d’écarter Ousmane Dembélé du groupe en raison de problèmes disciplinaires : «Si quelqu’un ne respecte pas les obligations envers l’équipe ou n’est pas prêt dans une semaine aussi importante… Je veux que mes joueurs soient dans les meilleures dispositions. Par conséquent, je l’ai mis à l’écart», avait notamment expliqué Luis Enrique en conférence de presse. Auteurs d’une prestation collective laborieuse, les joueurs parisiens avaient du mal à se montrer réalistes, efficaces, voire même dangereux face aux Gunners. C’est ainsi que tous les observateurs et supporters s’accordaient pour dire que Dembélé était crucial dans le jeu parisien pour ne pas dire indispensable. Malheureusement, face au club néerlandais, Ousmane Dembélé n’est pas parvenu à se montrer décisif. Pire encore, il a été le symbole d’un PSG défaillant en attaque.

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Une copie désastreuse !

Titulaire, Ousmane Dembélé n’a pas tardé à se faire remarquer, mais pas forcément de la meilleure des manières. En effet, après seulement 20 minutes de jeu, l’international français avait déjà perdu 13 ballons. Il a d’ailleurs terminé la rencontre avec un total de 26 pertes de balles. L’ancien joueur du FC Barcelone et du Borussia Dortmund a également commis trois fautes. Avec trop de déchets et d’erreurs dans son jeu, Dembélé n’a pas du tout pesé dans le jeu de son équipe. Même s’il a touché la transversale (19e), la plupart de ses tentatives sont, comme trop souvent, soit complètement non-cadrées (30e, 63e), soit facilement bloquées (3e, 59e). Un seul tir est parvenu à réellement inquiéter Walter Benítez mais le portier argentin s’est bien déployée pour repousser le tir enroulé par Dembélé (50e). Mais Luis Enrique ne veut pas l’accabler : «Je n’ai pas l’habitude de parler des joueurs individuellement quand il n’y a pas la victoire. Je porte la responsabilité de ce match nul et personne d’autres», a expliqué l’Espagnol. Néanmoins, le manque d’efficacité offensive du joueur de 27 ans et plus largement du PSG reste une réalité. Crédité d’une note de 3,5 par la rédaction de Foot Mercato, Ousmane Dembélé doit faire beaucoup mieux mais dans le jeu de passes où il termine avec un faible taux de 68% soit une dizaine de passes ratées.

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Sans viser personne, le capitaine Marquinhos a conscience de ce problème : «Je pense que le réalisme, c’est la seule chose la plus importante qui a manqué ce soir. On n’a pas eu les occasions contre Arsenal mais ce soir, c’est la finition qui a manqué. On a eu des occasions au début et en fin de match mais on n’a pas marqué», a précisé le défenseur brésilien. Grâce au but de Hakimi, le Paris Saint-Germain ont d’ailleurs mis fin à une série de 94 tirs sans inscrire le moindre but en Ligue des Champions. Luis Enrique a ensuite pointé du doigt ce problème en conférence de presse : «Difficile d’accepter le résultat, on a fait il me semble un meilleur match que le PSV, c’est le football. On a eu beaucoup plus d’occasions mais nous n’arrivons pas à cadrer le tir décisif. Le foot est capricieux, on aurait dû l’emporter». S’il n’est pas le seul fautif, compte tenu des prestations moyennes de Bradley Barcola et Kang-in Lee, Ousmane Dembélé est le symbole parfait d’une attaque défaillante dans le dernier geste. Paris domine, Paris est supérieur, mais Paris ne concrétise pas et c’est clairement un problème collectif qui s’illustre dans certaines individualités.

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