Amical : à trois mois de l’Euro 2024, l’Italie s’impose sans briller face à l’Equateur !
À trois mois de l’Euro 2024, l’Italie a battu, non sans mal, l’Equateur (2-0), deux jours après sa victoire contre le Venezuela (2-1). De bon augure pour les hommes de Luciano Spalletti avant de remettre leur titre en jeu sur le sol allemand même si le contenu reste, lui, discutable…
À la Red Bull Arena de New Jersey, la Squadra Azzurra, championne d’Europe en titre, défiait l’Équateur, ce dimanche soir, avec la ferme ambition de faire le plein de confiance avant de s’envoler pour l’Allemagne en juin prochain. Deux jours après leur victoire arrachée dans la douleur face au Venezuela (2-1) à Miami, les hommes de Luciano Spalletti avaient cependant fort à faire contre une sélection coriace, qui n’avait, pour rappel, perdu qu’un seul de ses dix derniers matches (7 victoires). Pour cette rencontre amicale, l’Italie changeait tous ses plans et se présentait en 3-4-3. Dans les buts, Gianluigi Donnarumma cédait sa place à Guglielmo Vicario alors que Raoul Bellanova, Alessandro Bastoni et Gianluca Mancini formaient l’arrière-garde transalpine. Seul en pointe, Giacomo Raspadori était quant à lui entouré de Nicolo Zaniolo et Lorenzo Pellegrini. L’attaquant de l’AS Roma ne tardait d’ailleurs pas à se mettre en évidence face à la Tri…
Quelques secondes seulement après le coup d’envoi, le milieu offensif de 27 ans profitait d’un coup franc de Dimarco pour placer une demi-volée du gauche surpuissante dans la lucarne d’un Burrai impuissant (0-1, 3e). Parfaitement lancés dans ce match, les Italiens ne laissaient pas respirer les coéquipiers de Moises Caicedo et manquaient même le break dans la foulée. Idéalement trouvé dans la surface équatorienne, Dimarco, seul aux six mètres, optait pour l’option collective, mais sa remise manquait de précision (6e). Bousculés, les hommes de Felix Sanchez reprenaient le contrôle des opérations et sortaient progressivement la tête de l’eau. Après une mauvaise relance italienne, Caicedo allumait alors une première mèche, finalement déviée (12e). Pas de quoi cependant freiner les ardeurs de la Nazionale… De retour aux abords de la surface adverse, les partenaires de Barella se procuraient deux nouvelles grosses situations.
Une victoire poussive…
Dans tous les bons coups, Dimarco voyait d’abord la défense sud-américaine se dégager en catastrophe avant que Zaniolo, sur le corner suivant, ne fasse briller Burrai, très souvent sollicité (16e). Réaliste dans les premiers instants de ce match, l’Italie souffrait par la suite face à l’intensité mise par la Tri. Le combat devenait âpre et les champions d’Europe en titre multipliait les fautes pour casser le rythme. Juste avant la pause, Plata avait lui une belle occasion d’égaliser mais le joueur d’Al-Sadd manquait sa reprise (45e). Devant d’une courte tête après 45 minutes de jeu, la Nazionale apportait du sang neuf au retour des vestiaires avec l’entrée de Di Lorenzo en lieu et place de Bellanova. Dans la foulée, les Transalpins s’approchaient du but équatorien mais Raspadori puis Zaniolo manquaient leur tête face au portier sud-américain (48e, 50e).
Imprécis dans le dernier geste, les coéquipiers de Jorginho pouvaient cependant également compter sur la maladresse de leur adversaire du soir. En position idoine à l’entrée de la surface italienne, Franco se loupait totalement malgré une bonne remise en retrait de Minda (51e). Sans briller, totalement dominée collectivement (plus de 80% de possession de balle pour l’Equteur lors du second acte) mais plutôt bien organisé défensivement, l’Italie pouvait, par ailleurs, compter sur son dernier rempart, Vicario, auteur d’une belle parade face à Plata (68e). En fin de match, les deux sélections procédaient à de nombreux changements et la Nazionale parachevait son succès grâce à un but signé Nicolo Barella (0-2, 90+4e). Avec cette victoire (2-0), l’Italie assure, certes, l’essentiel mais ne rassure guère avant de remettre son titre en jeu lors de l’Euro 2024. Bonne nouvelle cependant pour les troupes de Luciano Spalletti, le reste des favoris au sacre final en Allemagne (Espagne, France, Angleterre…) n’a pas non plus briller en ce début de trêve internationale…
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