Algérie : les enseignements de la première de Vladimir Petkovic
Pour sa première à la tête de la sélection algérienne, Vladimir Petkovic l’a emporté sur la Bolivie 3-2. Certains éléments à tirer sont positifs, d’autres moins.
L’ère Djamel Belmadi a pris fin dans un certain fracas. Place désormais à Vladimir Petkovic. Le nouveau sélectionneur de l’Algérie a débuté son mandat par une courte mais spectaculaire victoire hier face à la Bolivie 3-2. Ça n’a pas été simple car malgré l’ouverture du score de Gouiri (43e), les Sud-Américains ont renversé la rencontre par Algaranaz (47e) et Sagredo (70e). Heureusement pour les Fennecs, Benzia (79e) et un Mandi opportuniste (90e+4) ont corrigé le tir et fait exploser le Nelson Mandela Stadium de Baraki.
Évidemment, la faiblesse de l’adversaire, 86e nation FIFA, permet de relativiser cette performance. Le coup de mou observé après la pause suite à une belle première période pose question. Il a bien failli coûter cher. Il y a aussi des satisfactions à souligner comme l’entrée du remuant Mounsef Bakrar, dont c’était la première sélection. L’abnégation de l’attaquant de New York a d’ailleurs servi Benzia sur le second but algérien, alors qu’il aurait pu lui-même inscrire le but de la victoire quelques instants après sans un arrêt du portier bolivien.
Un vrai trou d’air au retour des vestiaires
«Gagner le premier match c’est important, assurait le Bosnien de 60 ans en conférence de presse. On est bien rentrés dans notre match mais on a raté plusieurs occasions. Nous réalisons une première mi-temps solide mais quand on a encaissé le premier but on a eu du mal à s’y remettre mentalement, et on a encaissé le second. Il fallait avoir du mental pour revenir et on l’a fait. Les jeunes ont fait de belles entrées et nous ont permis de renverser la situation.» Il estime que le travail à réaliser sera avant tout dans les têtes, afin de ne pas connaître une baisse de régime comme vendredi soir.
«Les joueurs ont su réagir en égalisant et en allant marquer un troisième but. Sur l’aspect mental, il y a aussi de bonnes choses à retenir. C’est notre rôle à moi et au staff de les accompagner pour cela, ensuite c’est les victoires qui ramènent la confiance», conclut l’ancien homme fort de la Nati. Relancer Yacine Brahimi (34 ans) dans ce 4-4-2 aura également été une bonne inspiration sur laquelle, l’Algérie va pouvoir s’appuyer pour la suite, c’est-à-dire l’Afrique du Sud dès mardi en amical. Mais ça sera sans Bensebaini, blessé et remplacé par Tougaï dès la 20e minute.
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