La raison pour laquelle le ballon de la Ligue des Champions n’est pas équipé de capteurs

La technologie s’invite de plus en plus dans le football. Au fil des années, plusieurs innovations ont permis, sur le papier, de faciliter et d’améliorer l’arbitrage dans le ballon rond : goal-line technology, assistance vidéo à l’arbitrage, ou ballons connectés. Mais malgré ces aides, les erreurs et les débats persistent. Ce mercredi soir, le derby madrilène s’est retrouvé au cœur de la polémique, avec en cause le penalty de Julian Alvarez. Si la tentative de l’Argentin semblait correcte, l’attaquant avait en fait touché le ballon avec son pied d’appui avant sa frappe. Conséquence ? Beaucoup crient au scandale, car les images ne convainquent pas à 100 % que le Colchonero a bien touché le cuir deux fois. La situation pourrait pourtant ne faire aucun doute si le ballon utilisé en Ligue des Champions était le même qu’en Coupe du Monde ou à l’Euro, mais l’intégrer à la Coupe aux grandes oreilles représente un vrai défi.
D’après Marca, ce qui permet d’intégrer un ballon permettant de savoir si un joueur entre en contact avec lui est possible lors des compétitions comme la Coupe du Monde ou l’Euro est tout simplement le fait que ces tournois se jouent dans peu de stades. Le ballon d’Adidas intégrant cette technologie est équipé d’une puce en son centre et de capteurs tout autour de la sphère capables d’enregistrer 500 données par seconde grâce à une géolocalisation et à l’aide de 10 caméras spécialisées, judicieusement disposées autour du stade. Et dans une compétition comme la Ligue des Champions, qui réunit 36 équipes bénéficiant chacune de leur propre enceinte, utiliser ce dispositif est tout simplement impossible, car chaque stade n’a pas la capacité d’être équipé.
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