Le mercato d’hiver a refermé ses portes depuis deux mois et n’aura pas déchainé les passions. Ce marché d'appoint aura toutefois permis à certaines formations de tenter quelques coups. Si certaines ont réussi leur pari, d'autres se mordent déjà les doigts d'avoir recruté des joueurs de niveau équivalent, voire inférieur à ce qu'ils possédaient dans leur effectif.
Aujourd'hui, deuxième partie de notre dossier consacré aux flops du mercato hivernal.
Olivier Thomert (30 ans, FRA, Le Mans)
Après Almen Abdi , c'est le deuxième Manceau qui intègre notre dossier des flops du mercato. Pas étonnant donc que le club se retrouve aujourd'hui à une triste 19e place. Après trois saisons passées à Rennes, Olivier Thomert espérait bien se relancer avec le club de ses débuts professionnels avant de pouvoir signer un dernier gros contrat. Encore fallait-il réaliser de belles prestations sous les ordres d'Arnaud Cormier. Sauf que depuis son arrivée cet hiver, Thomert n'a porté le maillot qu'à quatre reprises (3 titularisations) pour zéro but marqué et, surtout, aucun apport significatif à un groupe qui aurait eu grand besoin de son expérience. Peut-être en sera-t-il capable la saison prochaine en L2 ?
Ricardo Costa (28 ans, POR, Lille)
Les Lillois pensaient très certainement avoir tiré une bonne pioche en enrôlant Ricardo Costa cet hiver. Et à dire vrai, ils ne se sont pas totalement fourvoyés. En effet, au-delà de ses prestations, plutôt convaincantes depuis son arrivée, ce sont plus ses expulsions (2 en 8 matchs) qui lui valent d'intégrer notre classement des flops du mercato. 1er acte le 21 mars dernier au stade Chaban-Delmas. Alors que son équipe tient tête aux Champions de France, Ricardo Costa est exclu suite à une faute dans la surface. La sanction est immédiate et les Lillois s'inclinent finalement 3 buts à 1. Enfin, ce week-end face à Lyon, alors que son équipe mène 1-0, le défenseur portugais reçoit son second carton jaune et les Lyonnais égalisent dans la foulée. Le défenseur aura donc couté beaucoup de points à son équipe en très peu de temps. Dommage, car son niveau intrinsèque n'est pas remis en cause.
Dejan Lovren (20 ans, CRO, Lyon)
Recruté pour 9,5 M€, on se demande encore dans quel but les dirigeants lyonnais sont allés chercher ce jeune défenseur, certes en devenir, au Dinamo Zagreb. Car pour un tel prix, les supporters n'accepteront pas longtemps le discours officiel selon lequel ce transfert est avant tout utile pour préparer l'avenir. Car dans ces cas-là, pourquoi avoir fait appel à lui dès cette saison au sein de l'effectif professionnel alors qu'il possède encore très (trop ?) peu d'automatismes avec ses partenaires de la défense ? Au moins peut-il jauger l'intensité de notre championnat, mais toujours est-il qu'en six apparitions, Dejan Lovren n'a pas encore convaincu grand monde. Sorti sur blessure en début de seconde mi-temps lors du match contre Lille ce week-end, le Croate n'aura plus beaucoup d'occasions de faire taire les critiques d'ici la fin de saison.
Garry Bocaly (21 ans, FRA, Montpellier)
A-t-il réellement fait le bon choix en rejoignant de manière définitive le club de Montpellier ? Certes, le club héraultais réalise une de ses meilleures saisons au sein de l'élite et pourrait même, pourquoi pas, décrocher un ticket pour une coupe européenne la saison prochaine. Mais on ne pourra pas dire que Garry Bocaly ait pris une part prépondérante dans les performances de son nouveau club. Pourtant, l'année dernière en L2, il avait convaincu tout son monde grâce à la qualité de ses prestations. Il en avait profité pour convaincre les dirigeants marseillais de l'intégrer au projet de l'équipe première. Désireux de trouver plus de temps de jeu, il a fait le forcing cet hiver pour rejoindre un club qu'il connait parfaitement. Résultat : il ne joue pas plus à Montpellier qu'à l'OM, et pas forcément à cause d'une concurrence acharnée.
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