Ligue 1

Véronique Rabiot donne des nouvelles de son fils Adrien et charge encore le PSG

Alors qu’elle a déjà chargé le PSG pour l’accueil qui a été réservé à son fils lors du Classique entre le club de la capitale et l’OM dimanche, Véronique Rabiot a donné des nouvelles d’Adrien ce mardi. La mère du milieu de terrain marseillais n’a pas hésité à encore fustiger le Paris Saint-Germain dans un entretien accordé à L’Equipe.

Par Chemssdine Belgacem
4 min.
Véronique Rabiot @Maxppp

«Véronique, la sal…», «Loyauté pour les hommes, trahison pour les putes. Telle mère, tel fils. Vero, c’est lequel son vrai père ? Dehu, Fiorese, Cana ou Heinze ?», «Pu.. de mère en fils». Ce dimanche, le retour d’Adrien Rabiot au Parc des Princes, six ans après son départ du PSG, s’est transformé en cauchemar. Désormais sous les couleurs de l’OM, le milieu de 29 ans s’attendait à un retour glacial dans l’antre de son club formateur. Et cela n’a pas raté alors que l’international français a été pris pour cible à travers des banderoles vindicatives et des chants durs à son égard et sa mère, Véronique, qui gère également la carrière de son fils.

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Après ce triste spectacle, le monde du football français s’est emparé de cette affaire et deux clans se sont clairement affrontés. Avec les partisans du club de la capitale qui ont expliqué que le comportement des supporters franciliens n’était qu’une simple provocation et les défenseurs d’Adrien Rabiot qui ont affirmé que les supporters parisiens avaient dépassé les limites en faisant référence au père du joueur, décédé il y a quelques années. De son côté, l’ancien de la Juventus y est allé de son commentaire acide contre le Paris Saint-Germain et Nasser Al-Khelaïfi. Sa mère Véronique a emboîté le pas en parlant dans de nombreux médias pour fustiger l’attitude du PSG.

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Défendant logiquement son fils bec et ongles, la mère de 66 ans en a remis une couche contre le PSG dans les colonnes de L’Equipe ce mardi matin. Pour elle, le PSG a forcément joué un rôle en laissant entrer les banderoles vindicatives contre le joueur : «si le PSG a sa part de responsabilités ? Évidemment ! Pensez-vous qu’on peut faire entrer des banderoles de cette taille sans que personne ne soit au courant ? Il les a planquées où le gars ? Dans son slip ? Non ! Bien sûr que non ! Il ne faut pas me dire que les clubs ne sont pas au courant. Ils savent très bien qu’il y a des banderoles. Ils n’ont qu’à demander à les voir. Et puis, quand elles sont sorties, je n’ai pas l’impression que les stadiers se soient précipités pour les faire retirer. Moi, il m’est arrivé de fumer dans un stade : immédiatement, on est venu me demander d’éteindre ma cigarette. Tout le monde avait été prévenu qu’en cas de chants homophobes, le match serait arrêté. Or, il ne l’a pas été. Il y a deux poids, deux mesures.» Dans le reste de l’entretien, Véronique Rabiot a encore pesté contre l’attitude du club de la capitale à l’égard de son fils, comme elle l’avait fait dans de nombreux médias ce lundi.

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Néanmoins, et sûrement le plus important, l’agente a donné des nouvelles de son fils, forcément touché après un tel cauchemar : «alors lui, si des personnes veulent le déstabiliser sur le terrain, c’est impossible. Les banderoles, il ne les a pas vues pendant le match. Il ne les a vues qu’après. Les supporters parisiens peuvent dire ce qu’ils veulent, ils ne le détourneront pas de son match. Pourquoi il a réagi ? Parce que lui pense aussi que c’est une responsabilité du club et du président. C’est évident. Si quelqu’un me dit le contraire, je ne le crois pas. Ou alors, c’est que vous ne gérez pas votre club, ce qui est encore pire. Non. Il a réagi parce que c’était très important de le faire et parce qu’ils ont touché au père. Il ne faut pas ! Le père de mes enfants est décédé depuis six ans, qu’est-ce que cela veut dire ? Adrien est parti du PSG depuis six ans, entre-temps il est allé jouer à la Juventus, qu’est-ce que cela veut dire ? Que les supporters viennent me parler en face-à-face, un par un, qu’ils viennent me le demander qui est le père d’Adrien. Un par un. Et ils ne le feront pas. Parce que, de la même manière qu’il est facile de se cacher derrière son écran, c’est facile de se cacher parmi trois ou quatre mille personnes.» Vous l’aurez compris, le torchon brûle définitivement entre le PSG et le clan Rabiot. Et la paix semble inimaginable.

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