Ligue 1

Sakho, Areola, Wenger, PSG : les croustillantes révélations de Villeneuve

Si Charles Villeneuve n’est resté que six mois à la tête du Paris SG, il a tout de même travaillé sur plusieurs dossiers chauds. Au cours d’une conférence relayée par Le 10 Sport, l’ancien présentateur du Droit de Savoir sur TF1 est revenu sur certains d’entre eux. Morceaux choisis.

Par Alexis Pereira
3 min.
PSG @Maxppp

Il a beau être parti du Paris SG, Charles Villeneuve reste très attaché au club de la capitale et au monde du football en général. Sa présence sur le plateau des Spécimens sur Canal + Sport est là pour le prouver. Au cours d’une récente conférence organisée à l’IEJ, relayée aujourd’hui par Le 10 Sport, l’ancien présentateur du Droit de Savoir a confirmé cette tendance. Interrogé sur son mandat à la tête du PSG (de mai 2008 à janvier 2009), il a d’ailleurs livré quelques détails croustillants sur la vie du club, à commencer par les raisons de son départ.

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« J’ai appris qu’il existait une cellule financière dont je ne connaissais pas l’existence. Je ne voulais pas en assumer la responsabilité et j’ai préféré partir », a-t-il expliqué. Avant cela, il avait tenté en vain d’attirer de nouveaux investisseurs au Parc des Princes. « Le PSG, sur les cinq dernières années, c’est 90 millions d’euros de déficit. Mais dans le même temps, le Barça c’est 600 millions d’euros ! C’est pour ça que j’avais voulu que le Cheikh Mansour, qui est un ami, investisse à Paris. Mais je n’ai pas réussi à le convaincre. Il a préféré investir à Manchester City, notamment pour des raisons de diffusions en Asie », a-t-il indiqué.

Cette question financière, Villeneuve a également dû composer avec au rayon transferts et négociations. « Je me souviens de la négociation avec Mamadou Sakho. Quand j’arrive, il a 18 ans et 25 000 euros par mois. À l’époque, il était sollicité par Arsenal et un club français. Je l’ai mis à 100 000 euros. Aujourd’hui, on lui propose 300 000 euros (Ndlr, déclarations effectuées avant la prolongation du joueur) », a-t-il indiqué. Mais le défenseur international tricolore n’est pas le seul joueur pour lequel il a eu à batailler.

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« On a aussi essayé de nous piquer notre jeune gardien Alphonse Areola. Il allait avoir 16 ans dans trois mois. Sa famille est venue me voir pour me dire que Manchester leur proposait 400 000 euros pour lui faire signer son premier contrat. Je leur ai dit que je ne pouvais pas faire ça. C’était hors de prix et surtout illégal de donner de l’argent en sous-main avant ses 16 ans. La famille a eu l’intelligence de ne pas céder et je pense qu’Areloa fera prochainement partie des trois gardiens de l’équipe de France », a-t-il raconté.

En exposant ces deux réussites, l’intéressé montre qu’il a œuvré pour le bien des Rouge-et-Bleu. Une position logique puisqu’il nourrit visiblement l’espoir de réintégrer le club à l’avenir. Et s’il y parvient, il espère bien être accompagné d’Arsène Wenger, comme il l’a expliqué. « Quand j’étais au PSG, oui, je voulais le faire venir. Mais pour ça, il fallait qu’on change d’actionnaire. Lorsqu’il a renouvelé son contrat à Arsenal, Arsène a inclus une clause de sortie à chaque fin de saison. S’il ne gagne aucun titre dans les 18 mois qui viennent… Il partira. Je suis aux aguets. C’est une ambition vive que j’ai encore en moi », a-t-il glissé.

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Alors que Le Parisien révélait ces dernières semaines que des tensions assez vives étaient nées ces derniers mois entre Robin Leproux, l’actuel président, et le représentant de l’actionnaire principal Colony Capital, Sébastien Bazin, il y a fort à parier que l’hypothèse d’un retour de Charles Villeneuve devrait prochainement revenir sur le devant de la scène. Avant cela, il lui faudra trouver un investisseur de poids aussi ambitieux que lui. Vu la conjoncture, c’est loin d’être gagné…

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