Fabio Grosso déclare la guerre à l’OL
Remercié par l’OL après seulement deux mois sur le banc, Fabio Grosso ne compte pas se laisser faire. L’Italien ne fera aucun cadeau aux Gones.
Même joueur rejoue encore. Depuis le début de la saison 2023-24, John Textor multiplie les changements d’entraîneur. Cela a été le cas à Botafogo, où il a nommé cinq techniciens. Du côté de Molenbeek, l’homme d’affaires américain a aussi procédé à quelques retouches. Claudio Caçapa a d’ailleurs été envoyé là-bas. Du côté de l’Olympique Lyonnais, le boss d’Eagle Football a également cherché la bonne formule. Après le départ de Laurent Blanc, dont il aurait dû se séparer dès cet été selon ses propres dires, Jean-François Vulliez a assuré l’intérim avant l’arrivée de Fabio Grosso.
Un technicien novice dans l’ensemble puisque sa plus grande expérience avait été jusqu’à présent à Frosinone, en Serie B. Après plusieurs pistes explorées (Graham Potter, Oliver Glasner, Habib Beye ou encore Gennaro Gattuso), Textor a décidé de faire confiance à Grosso, un ancien de la maison. Malgré sa bonne volonté, le coach de 46 ans n’a pas réussi à remettre Lyon sur de bons rails. Ses choix et ses méthodes n’ont pas fait l’unanimité. Surtout, ce sont les résultats négatifs qui ont causé sa perte (1 victoire, 2 nuls et 4 défaites en 7 rencontres).
Fabio Grosso ne fera pas de cadeau
Remplacé par Pierre Sage, qui a fait de bonnes choses, Fabio Grosso n’a pas vraiment apprécié la façon dont ça s’est fini avec Lyon. Quelques jours avant son départ, John Textor l’a soutenu publiquement. «Je l’aime beaucoup. Je vais lui parler cette semaine afin de régler nos problèmes sur nos performances. On verra bien.» Le champion du monde 2006 est donc tombé de haut en apprenant son éviction le 30 novembre. L’Equipe avait d’ailleurs expliqué que le ton était monté lors du rendez-vous entre Grosso et les dirigeants rhodaniens. Des joueurs, présents au centre d’entraînement, avaient entendu des cris venant du bureau.
L’Italien, qui fait l’objet d’une procédure de licenciement, n’en a pas encore terminé avec les Olympiens. D’ailleurs, il ne compte faire aucun cadeau à la direction assure Le Progrès. Sous contrat jusqu’en juin 2024, tout comme 4 membres de son staff (Raffaele Longo, Francesco Vaccariello, Vittorio Carello, Mauro Carretta), il ne lâchera rien et «réclame réparation sur le préjudice qu’il estime avoir subi» selon nos confrères. Les Gones vont donc devoir passer à la caisse et signer un gros chèque. On évoque un montant compris entre 1,5 et 2 millions d’euros. C’est le prix à payer pour se débarrasser définitivement de l’éphémère Grosso.
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