Transferts Ligue 1

Mercato L1 : les plus grandes moins values de l’histoire

Le mercato est loin d’être une science exacte et bon nombre de clubs français ont dû se séparer de très couteuses erreurs de casting. À l’instar de Lucho Gonzalez à l’OM, nos plus grands clubs français ont connu quelques sacrées désillusions. Retour sur les plus grosses moins-values de l’histoire du marché des transferts de L1.

Par Sébastien DENIS
2 min.
Stade Rennais FC @Maxppp

L’un des faits majeurs de cette fin de mercato hivernal est bien entendu la cession de Lucho Gonzalez au FC Porto. Le désormais ancien milieu de terrain de l’OM s’est engagé pour trois ans et demi avec le club portugais. Recruté à prix d’or (18 M€ + 6 M€ de bonus), le joueur de classe mondiale, comme l’avait appelé Didier Deschamps à son arrivée, retourne en toute discrétion dans son ancienne formation, avec l’une des plus importantes moins-values de l’histoire de la L1.

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Mais que les supporters de l’OM se rassurent, le cas de Lucho n’est malheureusement pas isolé en France et de nombreux joueurs recrutés à prix d’or se sont révélés être de véritables gouffres financiers. Prenons les cas Fred et Jérôme Rothen. L’attaquant brésilien recruté pour près de 15 M€ par l’OL va voir son contrat résilié, une aubaine pour ce dernier qui va retourner au pays du côté de Fluminense pour se refaire une santé. Il fait aujourd’hui partie des meilleurs attaquants du Brésil au grand dam de Jean-Michel Aulas, qui a dû s’asseoir sur sa mise de départ. Pour Rothen, le cas est différent. Acheté 10 M€ par le PSG après une incroyable épopée monégasque en Ligue des Champions, l’international tricolore va donner satisfaction avant de devenir la tête de turc des supporters. Au final, après un prêt mitigé en Turquie, la direction du club parisien va décider de rompre le contrat du joueur, soit une perte sèche pour Paris.

Mais parfois, la starlette recrutée n’a pas le rendement escompté, et son salaire coûte tellement d’argent au club concerné, que ce dernier n’a pas d’autre choix que de le brader. Nicolas Anelka (recruté 34 M€ par le PSG en 2000 et revendu 15 M€ à Manchester City en 2002), Kader Keita (recruté 18 M€ par l’OL en 2008 et revendu 8,5 M€ à Galatasaray en 2009) et bien évidemment l’inévitable Severino Lucas (recruté 21 M€ par Rennes en 2000 et revendu 6 M€ au FC Tokyo en 2004) en sont les parfaits exemples. Si de telles situations n’arrivent que très rarement, la direction de l’OM a perdu gros dans l’affaire, de même que tous les clubs cités ci-dessus. Malheureusement pour le club phocéen, André-Pierre Gignac prend actuellement le même chemin que son ancien partenaire à l’OM, et Marseille aura bien du mal à limiter la casse puisque l'ancien meilleur buteur de L1, acheté 16 M€ a vu sa valeur diminuée de moitié, et cela ne risque pas de s'arranger...

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