Régulièrement sifflé par le public du Stade de Gerland, Jean II Makoun a bien du mal à s'imposer dans l'effectif de l'Olympique Lyonnais. Annoncé sur le départ cet été, le joueur avait un temps été cité du côté de l'Olympique de Marseille. Dans un entretien-vérité accordé à Planète Lyon, le joueur confirme cette piste.
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Arrivé à l'Olympique Lyonnais durant l'été 2008, Jean II Makoun a depuis fait couler beaucoup d'encre entre Rhône et Saône. Véritable taulier à Lille, le milieu de terrain n'a jamais su trouver la bonne carburation dans la capitale des Gaules. Souvent positionné en tant que milieu de terrain relayeur dans le schéma en 4-3-3 cher aux Gones, le Lion Indomptable fait contre mauvaise fortune bon cœur et s'en accommode, malgré les sifflets pour le moins persistants venus des travées de Gerland.
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Peinant à justifier les quelques 14 M€ investis par la bande à Jean-Michel Aulas pour s'attacher ses services, le natif de Yaoundé aurait très bien pu plier bagages cet été. Suivi de près par la Juventus de Turin, Tottenham ou bien encore Wolfsburg, Jean II Makoun était également courtisé par l'Olympique de Marseille comme nous vous le relations cet été. Info ou intox ? Toujours est-il que l'idée de voir l'international camerounais rejoindre un concurrent direct aurait fini d'achever le peu d'amour qu'il reste encore entre le Lion Indomptable et les supporters rhodaniens.
Dans les colonnes du magazine Planète Lyon, le joueur confirme en tout cas avoir été contacté directement par la direction phocéenne : « Didier Deschamps m'a appelé cet été. J'étais une solution pour l'OM en milieu de terrain. Mais le profil qu'il cherchait le plus, c'était un grand gabarit devant la défense, du type Alou Diarra. Et puis, je suis sous contrat avec Lyon jusqu'en 2012. Donc je ne voulais pas commencer à me disperser et à envisager de partir. Un départ est toujours possible mais j'ai toujours été dans l'optique de rester à l'OL ». Alou Diarra n'ayant pas signé, l'OM pourrait bien se laisser tenter à l'idée de relancer le dossier Makoun à l'avenir. Affaire à suivre...
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