Ben Arfa, Robinho, Cana : retour sur les dossiers chauds de l’été en Turquie

Marcelo Zalayeta, Jaja Coelho, Miroslav Stoch, Joseph Yobo, Ricardo Quaresma, Guti ou encore Zvjezdan Misimovic : la Ligue 1 aurait bien aimé accueillir ces joueurs cet été. Hélas pour le championnat de France, ceux-ci ont mis les voiles vers une destination plus exotique : la Turquie. Ceylan Caliskan, agent de joueurs officiant sur le marché turc, a révélé au cours d’un long entretien accordé au quotidien local Hürriyet que d’autres joueurs de renom auraient pu suivre le même chemin. À commencer par Hatem Ben Arfa (23 ans).

« Galatasaray négociait par exemple avec Marseille pour Hatem Ben Arfa. Le club avait la possibilité de l’accueillir en prêt pendant un an, sans aucune charge. L’administration était ravie, mais Frank Rijkaard n’a pas voulu de ce transfert. (…) C’est naturel, la direction ne va pas prendre un joueur dont le coach ne veut pas. Suite à cette décision, Ben Arfa est parti en Angleterre à Newcastle, où il a fait d’excellents débuts avant de se casser malheureusement la jambe trois matches plus tard et d’être indisponible pour la suite de la saison », a-t-il révélé.

HBA n’est pas le seul à avoir été tout proche de la Super Lig. « Le Brésilien de la Roma Julio Baptista voulait lui aussi venir. Il a regretté plus tard de ne pas être venu. Les meilleurs joueurs ne sont pas toujours chauds pour jouer en Turquie, mais il y en avait un cet été, mondialement connu, qui était tenté, mais coûtait trop cher. Ce joueur, c’est Robinho. Mais le transfert était trop cher et il est ensuite parti à Milan », a-t-il avoué. Par ailleurs, le représentant est revenu sur le cas de l’un de ses protégés, Lorik Cana, persuadé que celui-ci finira par s’imposer à Galatasaray.

« Lorik Cana a passé 7 ans en France dans les deux plus grands clubs du pays. La saison passée, il a joué près de 50 matches en Angleterre avec Sunderland. Cana ne voulait certainement pas partir. Le transfert fut difficile. Il a suscité une très grande attente. Il a eu d’autres soucis extrasportifs. Et par ailleurs, il a subi quelques blessures. Et désormais, l’attente se transforme en pression. Mais je crois qu’il reviendra vite à son meilleur niveau. Lorik Cana a les qualités en tant qu’homme et en tant que joueur pour réussir ici. Pour de très longues années », a-t-il espéré.

Les confidences de Ceylan Caliskan nous offrent donc un panorama intéressant sur le championnat de Turquie. Capable d’attirer quelques-uns des joueurs les plus cotés du marché au nez et à la barbe de ses concurrents européens, la Süper Lig devient une place forte du football européen. On attend avec impatience de voir quels seront les prochains grands noms à la rejoindre.