Alors que le Paris Saint-Germain attend l'arrivée de Thiago Silva, toute l'Italie prie pour que Silvio Berlusconi réussisse le tour de force de résister aux pétrodollars franciliens.
« Les comptes (en banque) vont mal. Pour Thiago, je ne peux rien faire. Ils me donnent 46 millions d’euros… » Hier, cette phrase prononcée par le président du Milan AC, Silvio Berlusconi a fait le bonheur de milliers de supporters du Paris Saint-Germain et semblait confirmer le premier gros transfert de ce mercato du club de la capitale. Mais en fin de soirée, l’optimisme parisien s’était considérablement refroidi.
Pire. Interrogé à l’issue de sa rencontre avec Adriano Galliani, venu spécialement à Paris, Leonardo laissait même penser que Thiago Silva avait des chances de rejoindre Beckham, Pato et Tevez au rang des vraies fausses recrues des Rouge-et-Bleu. « Au final, on pourrait aussi bien décider de ne pas le prendre. Ce sont des choses qui arrivent. Il reste encore beaucoup de choses à régler. Il n’y a pas d’accord. Beaucoup de détails ne sont pas réglés, mais ce sont des choses normales dans ce genre d’affaires. »
Mis sous pression par les supporters rossoneri ainsi que par les stars du vestiaire lombard (Cassano, Boateng, Ibrahimovic notamment), Berlusconi est aujourd’hui l’homme le plus scruté d’Italie. Car sa décision tient en haleine tout un pays. « Le futur de Thiago Silva dans les mains de Berlusconi. » (La Stampa), « Berlusconi, ne le vends pas ! » (Corriere dello Sport), ont titré quelques-uns des principaux journaux du pays. À l’instar de ce qu’il s’est passé avec Pato, Berlusconi pourrait donc refaire le coup du véto de dernière minute.
Une hypothèse que tout Milan espère voir se réaliser, mais qui serait un véritable cauchemar à vivre pour les Parisiens. Et malheureusement pour les fans du PSG, les dernières déclarations publiques des principaux acteurs n’incitent guère à l’optimisme. En effet, si Leonardo pense « que ça ne va pas être trop long », Galliani a adressé un beau message d’espoir au peuple lombard. « Parfois, les prières marchent. »
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