Grégoire Defrel, ce buteur français qui met l’Italie à ses pieds

« J’ai toujours dit, qu’à la différence des autres attaquants, Grégoire peut jouer partout. Il pourrait même être bon relayeur. Il a des qualités extraordinaires, dont il n’est peut-être même pas conscient », confiait il y a peu Eusebio Di Francesco, son entraîneur à Sassuolo, à La Gazzetta di Modena. En mars, les médias italiens avançaient même que l’AS Monaco était venue superviser Grégoire Defrel. Foot Mercato vous révélait aussi au mois de mars que l’AS Roma gardait un oeil sur lui tout comme certaines écuries de Premier League qui observent avec attention les évolutions de sa situation. Pourtant, Defrel est resté une année de plus à Sassuolo pour, semble-t-il, le plus grand bonheur des tifosi.

Et ils doivent être ravis. L’attaquant français de 25 ans, totalement passé loin des radars de la formation française, marque des buts comme l’on enfile des perles en ce début de saison. Titulaire pour les six rencontres de Serie A que Sassuolo a jouées, Grégoire Defrel a trouvé le chemin des filets à quatre reprises, il n’est désormais plus qu’à trois unités de son total de la saison passée. Mais cette fois ce n’est pas que dans la Botte que le buteur passé par Parme fait vibrer son public et trompe les gardiens. En effet, en cinq rencontres de Ligue Europa, il a déjà marqué trois buts, permettant à son équipe d’être en tête du groupe F.

Et ses performances commencent à être de plus en plus scrutées. En Premier League, Crystal Palace et Swansea ont tenté de le débaucher l’été dernier, mais selon The Sun, une écurie un peu plus huppée commencerait à s’intéresser de plus près au buteur tricolore. En effet, d’après les informations du tabloïd, Arsène Wenger, le manager alsacien d’Arsenal, aurait dépêché des recruteurs en Italie afin d’observer de plus près les talents de Grégoire Defrel. Est-ce que l’ancien de Cesena pourrait être celui que Wenger cherche désespérément depuis quelque temps déjà ? Le temps et le nombre de buts que Defrel mettra donneront une réponse. Mais en attendant, l’Italie est déjà sous le charme.