AS Rome : Maxime Gonalons porté disparu

Capitaine emblématique de l’Olympique Lyonnais, Maxime Gonalons (28 ans) a choisi, après huit ans passés en Ligue 1, de tenter une nouvelle aventure l’été dernier. Pas vraiment retenu par le président Aulas avec lequel il est parti un peu en froid, le milieu de terrain a atterri du côté de l’AS Rome. Un nouveau challenge pour un joueur qui doit désormais se frotter à une plus grosse concurrence que dans la capitale des Gaules. Parti avec les Giallorossi aux États-Unis l’été dernier pour y disputer l’International Champions Cup, Gonalons avait signé de bons débuts face au Paris Saint-Germain.

Des premiers pas prometteurs qui n’ont cependant pas accouché d’un temps de jeu en conséquence. Depuis qu’il a rallié la cité éternelle, Gonalons n’a effet disputé qu’un seul match de Serie A, deux rencontres en tout si on ajoute le match de Ligue des Champions face à Qarabag. Un bilan qui a de quoi interpeller puisque le natif de Vénissieux ne profite même pas d’une rotation. Barré par l’inamovible Daniele De Rossi, l’ancien Gone s’attendait-il à pareil traitement ? Dans son édition du jour, la Gazzetta dello Sport s’interroge en tout cas sur la gestion du coach romain Eusebio Di Francesco.

Gonalons, deux matches et puis rien

«Gonalons est là, mais on ne le voit pas. Si ce n’est pas maintenant, quand alors ?», écrit le quotidien au papier rose. En clair, le journal transalpin se demande pourquoi Di Francesco s’entête à ne faire jouer que De Rossi, alors que ce dernier a le genou en vrac. «Depuis Qarabag, plus rien. Et ce "plus rien" surprend parce qu’avec Gonalons, toute l’AS Rome, Monchi en tête, pensait avoir recruté un joueur prêt à jouer», poursuit le média. Une recrue disposant d’un vécu de capitaine au sein d’une formation réputée en Europe comme l’OL et qui compte tout de même huit sélections en bleu.

Un élément qui a donc les armes pour jouer. Mais pour rappel, l’agent du Lyonnais Frédéric Guerra, avait déjà évoqué un besoin d’adaptation pour son poulain. «Maxime se sent très bien à Rome, il a trouvé une équipe très professionnelle et des personnes très gentilles, dans l’équipe, le staff et les supporters. Il commence à parler italien et lui ainsi que sa famille s’intègrent bien. Il n’a pas encore démontré son niveau, mais c’est normal. Il doit s’adapter à un football différent, plus tactique et moins physique. Il travaille chaque jour pour arriver au maximum», déclarait-il au début du mois. Reste que pour la presse italienne, la gestion du cas Gonalons reste un mystère.