Le Croate, en grande difficulté à Nantes, a repris du poil de la bête en Angleterre, à Bolton. Suffisant pour augurer d'un avenir radieux avec les Vagabonds ? Pas vraiment si l'on en juge par les commentaires de son entraîneur Owen Coyle.
Erreur de casting. Telle est la mention qui a été accolée au transfert d’Eidur Gudjohnsen à l’AS Monaco cet été. La bonne idée de départ, relancer un excellent joueur en perte de vitesse, a été vite enfouie sous les sorties fantomatiques du joueur avec le maillot de la Principauté. Un raté qui rappelle étrangement celui d’Ivan Klasnic au FC Nantes. D’autant plus que les deux hommes ont choisi la même destination pour oublier leur passage mitigé en France : l’Angleterre.
L’international croate de 30 ans, désireux de quitter des Canaris descendus en seconde division, a ainsi été prêté à Bolton. Un prêt en forme de cure de jouvence pour celui qui a eu tant de mal à s’adapter au football français. Avec les Vagabonds, il a retrouvé un semblant d’efficacité avec 6 buts en 21 apparitions. Il était même devenu titulaire en lieu et place de l’ancien Toulousain Johan Elmander. Mais voilà, l’histoire se répète et le fragile Klasnic a de nouveau fait les frais d’un corps trop souvent meurtri ces dernières années. Et c’est bien ce qui pourrait lui coûter la suite de sa carrière en Angleterre.
Interrogé par le Bolton News, l’entraîneur Owen Coyle a déclaré : « il est important qu’Ivan soit apte physiquement, car cela aura une incidence pour cet été. Nous avons besoin de joueurs qui sont prêts à jouer semaine après semaine ». Clairement, Coyle fait comprendre au buteur que sa condition physique précaire sera l’élément déterminant d’un transfert définitif à Bolton. Sans quoi Klasnic sera bel et bien obligé de revenir à Nantes. Et l’état du club français ne devrait pas le réjouir. Englué en Ligue 2 et dans des problèmes internes qui paraissent parfois insolubles, le FCN est loin d’être devenu une destination de choix pour le Croate. Toutefois, vu la saison tout à fait correcte qu’il a réalisée, les dirigeants canaris ne devraient pas rencontre de difficultés à le vendre dans la foulée. Avec la garantie d’une manne financière appréciable.
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