Le FC Nantes ne comprend pas le comportement de Cardiff City depuis la disparition tragique d'Emiliano Sala.
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Après le drame, place au deuil. Depuis la tragique disparition d'Emiliano Sala, les hommages se sont succédé, en Argentine, en France, en Angleterre et en Europe. Les obsèques de l'attaquant argentin se tiendront demain à Progreso, ville où il a grandi. Des représentants du FC Nantes et de Cardiff City assisteront aux funérailles. L'occasion, peut-être, d'échanger autrement que par médias interposés comme ils le font depuis quelques jours au sujet des suites financières qu'implique le décès du buteur.
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Pour rappel, le montant du transfert du défunt s'élevait à 17 M€ + 2 M€ de bonus payables selon l'échéancier suivant d'après L'Équipe : «6 M€ à verser après la signature du joueur, 6 M€ la saison prochaine puis 5 M€ dans deux ans». « Pour l’instant, nous n’avons ni réponse, ni paiement », lance-t-on à L'Équipe du côté des Canaris. Les pensionnaires de La Beaujoire ne comprennent pas franchement le comportement des Gallois et n'hésitent pas à le faire savoir. « Ce qui nous a choqués, c’est cette communication préemptée par Cardiff alors qu’on n’avait rien demandé. Alors on est venus aux nouvelles », fait-on savoir dans l'entourage du club nantais.
Cardiff contre les cordes
Il faut dire que le FCN a pris les devants, en contactant les Bluebirds le 1er février, rapporte le quotidien sportif. Seulement, et plutôt étonnamment au regard des circonstances, ces derniers les ont renvoyés vers leur cabinet d'avocats, Capital Law. « Cardiff a évité le dialogue avec Nantes depuis le début. Il n’y a pas eu de contact à l’amiable en amont, ce qui aurait semblé logique dans ce type de dossier et dans ce contexte si particulier», regrette-t-on à Nantes. Cardiff, de son côté, considère être dans son bon droit, attendant les conclusions de l'enquête pour débloquer les fonds.
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En cas de refus de paiement, l'affaire pourrait être portée devant la Chambre de résolution des conflits de la FIFA. Il lui faudra ensuite, côté gallois, gérer la question des droits de succession du joueur et la répartition de son patrimoine. Pour ne rien arranger au contexte, le Times nous apprend que le club est étroitement surveillé par la Fédération Anglaise au regard de ses relations troubles avec certains agents et intermédiaires. James Warnock, le fils du manager Neil, est d'ailleurs dans le viseur de l'instance pour certains de ses agissements...
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