Transferts Premier League

Manchester United : Zlatan Ibrahimovic cartonne ses coéquipiers

Buteur ce mardi face à Everton (1-1, 31e journée de Premier League), Zlatan Ibrahimovic, qui revenait de suspension, n’a pas manqué de s’en prendre à ses partenaires à l’issue de la rencontre. Les mots sont forts.

Par Alexis Pereira
3 min.
Manchester United FC Zlatan Ibrahimović @Maxppp

Retour gagnant. Suspendu depuis trois matches en Premier League, Zlatan Ibrahimovic (35 ans) est revenu aux affaires ce mardi offrant le point du match nul à Manchester United face à Everton (1-1, 31e journée). D’un pénalty marqué à la 94e minute, le Suédois a sorti les Red Devils d’un beau bourbier. Mais, au sortir de la pelouse d’Old Trafford, le buteur, 27 unités au compteur toutes compétitions confondues depuis le début de l’exercice, n’était pas franchement satisfait. Pire, il a poussé un coup de gueule dont ses partenaires risquent de se souvenir longtemps.

La suite après cette publicité

«Quand tu fais partie d’une équipe, tu veux sentir que tu fais quelque chose pour le collectif. Je n’ai pas réussi, j’ai beaucoup de responsabilités et je sens la pression sur mes épaules. Dans un sens, j’ai échoué, je n’ai pas gagné. C’est pour moi, c’est uniquement de ma faute. Je suis un lion», a-t-il lâché au micro de BT Sport avant de poursuivre. «Les lions ne se comparent pas avec les hommes». Des mots qui en disent long sur ce qu’il pense de ses partenaires, incapables de faire la différence lorsqu’il n’est pas là. Il n’y a qu’à voir les statistiques de Jesse Lindgard, Anthony Martial, Marcus Rashford, Wayne Rooney ou Henrikh Mkitharyan pour s’en convaincre (12 buts à eux cinq seulement en PL…), mais aussi de la concurrence à son poste outre-Manche.

Un sacré coup de pression à sa direction

«Nous avons gagné deux des cinq trophées en jeu cette saison et nous en avons encore deux à jouer. Si nous étions une équipe capable de terminer première en Premier League, nous serions leaders aujourd’hui», a-t-il lancé avant de développer. «Le classement ne ment pas. L’équipe est là parce qu’elle le mérite. La dernière fois que j’ai terminé deuxième d’un championnat, je ne m’en rappelle même pas, ce devait être à Milan. C’était la première place des losers, je n’aime pas vraiment ça. C’était un échec. Tout ce qui arrive après la première place est un échec». Pointant du doigt le collectif, l’ancien Parisien appuie là où ça fait mal. Un signe alors que son avenir est sur toutes les lèvres et que Los Angeles Galaxy aurait bouclé sa venue pour la saison prochaine ?

La suite après cette publicité

«Je sais que la Premier League me supplie de rester. Je suis venu ici comme un vieux de 35 ans. Tout le monde pensait que j’étais en fauteuil roulant. Que s’est-il passé ? Le lion est toujours vivant et c’est comme ça», a-t-il confié avant d’ajouter. «Beaucoup de choses doivent être réglées. Je n’ai plus 20 ans. Il ne me reste sans doute qu’un, deux ou trois ans devant moi alors tout dépend de ce que je veux, de ce que le club veut, de la stratégie du club. J’ai dit depuis le départ que je n’étais pas venu pour perdre mon temps, je suis venu ici pour gagner», a-t-il conclu au micro de MUTV. Zlatan Ibrahimovic, indispensable sur le pré, met ainsi la pression sur Manchester United et ses partenaires.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité
Copié dans le presse-papier