Premier League

Liverpool réagit à la terrible affaire Mamadou Sakho

Mamadou Sakho suspendu par son club de Liverpool suite à un contrôle antidopage positif dû à un brûleur de graisse. Révélée en début d'après-midi par RMC, l'information s'est répandue telle une traînée de poudre. Les Reds sont sortis du silence par le biais d'un communiqué.

Par Khaled Karouri
2 min.
Liverpool FC Mamadou Sakho @Maxppp

Coup de tonnerre ce samedi ! En tout début d'après-midi, RMC annonçait en effet la décision de Liverpool de suspendre à titre provisoire Mamadou Sakho en raison d'un contrôle antidopage positif à un brûleur de graisse. Décidée d'un commun accord avec sa direction, cette sanction vient néanmoins porter un sacré coup derrière la tête du défenseur central, lequel était revenu à un très bon niveau avec les Reds depuis l'arrivée de Jürgen Klopp sur le banc de touche, et semblait même avoir déjà validé sa place dans les 23 de l'équipe de France pour l'Euro.

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Mais alors, que s'est-il réellement passé ? Le club anglais a réagi au travers d'un communiqué publié sur son site officiel : « Hier, vendredi 22 avril 2016, une communication formelle venant de l'UEFA a été reçue, indiquant qu'elle enquêtait sur une possible violation du règlement antidopage de la part de Mamadou Sakho. Le joueur en répondra devant l'UEFA. Le joueur n'est en l'état passible d'aucune suspension. Toutefois, en accord le joueur, le club a décidé de ne plus le convoquer en match le temps que le processus suive son cours. Il n'y aura pas d'autres commentaires », peut-on lire sur le site des Reds.

Laconique et froid, ce communiqué traduit l'inquiétude et le degré d'importance que revêt une affaire dont le club, comme le joueur, se seraient assurément bien passés. Héros de l'équipe de France un soir de novembre 2013 lorsqu'il qualifiait les Bleus pour la Coupe du Monde avec un doublé face à l'Ukraine (3-0), le défenseur central est aujourd'hui dans une situation nettement plus complexe. À maintenant 48 jours de l'Euro qui se disputera dans l'Hexagone, ce drame risque bien de contraindre les instances du football tricolore à sévir à son égard.

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