José Mourinho se lâche sur Guardiola, Ancelotti, Benitez et Ranieri !
José Mourinho sait manier l'art de la provocation à merveille. Pour preuve, le Portugais a envoyé quelques piques à certains grands entraîneurs de la planète football.
Quand il s'agit de faire le spectacle, José Mourinho est un des acteurs les plus recherchés par les médias. Et même quand son Chelsea est en souffrance à la seizième place de Premier League, le Special One ne se prive pas pour lancer quelques piques. Dans les colonnes de la Gazzetta dello Sport, le technicien portugais n'y est pas allé de main morte lorsqu'il s'est exprimé au sujet de quelques-uns des entraîneurs les plus connus de la planète football.
Certains ont ainsi droit à des éloges comme l'Allemand Jürgen Klopp. « C’est un bon ami, s’il vient en Premier League, il sera le bienvenu. » Idem pour l'Italien Antonio Conte. « Les tifosi l’appellent le Mou italien ? Cela m’honore. J’aime Antonio comme entraîneur. C’est un gagneur, il sait ce qu’il veut, il a du charisme. » Pour d'autres en revanche, Mourinho se montre moins flatteur à des degrés plus ou moins élevés. « Je ne dois pas parler publiquement de mes rapports avec Villas Boas. Ça ne m’intéresse de commenter ce qu’il dit. Ses décisions d’entraîneur ne me regardent pas », a-t-il ainsi déclaré au sujet de celui que l'on surnomme le Special Two.
Mourinho tacle à tout-va
« En six mois, il a profité de la meilleure équipe d’Europe », a-t-il déclaré sur Rafa Benitez qui avait pris sa succession à l'Inter Milan après le sacre nerazzurro en 2010. La suite est encore plus croustillante. « Dans l’histoire de la Ligue des Champions, il n’y a qu’un seul club et qu’un entraîneur qui menaient 3-0 et qui ont perdu la finale », ironise-t-il à propos de la défaite du Milan AC de Carlo Ancelotti en finale de Ligue des Champions contre Liverpool en 2005. Toujours au rayon des entraîneurs italiens égratignés, Claudio Ranieri a lui aussi eu droit à son tacle. « Il a vécu cinq ans en Angleterre et il a encore du mal à dire good morning et good afternoon. À presque soixante-dix ans, il a gagné une Supercoupe et une autre petite coupe. Il est trop vieux pour changer de mentalité. »
Grand ennemi du Portugais lorsque les deux hommes étaient aux commandes du Barça et du Real Madrid, Pep Guardiola n'échappe pas lui non plus aux attaques du Special One. « Si tu aimes ce que tu fais, tu ne perds pas tes cheveux. Regardez Guardiola : il est en train de devenir chauve. Ça veut dire qu’il n’aime pas le football. » Enfin, Zdenek Zeman est, quant à lui, invité à se faire un nom. « Où joue Zeman ? Ah, c’est un entraîneur. Je ne le savais pas. Je regarderai sur Google pour voir ce qu’il a fait, ce qu’il a gagné. » Décidément, José Mourinho est impayable !
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