José Mourinho fixe ses conditions pour retrouver un club
Libre de tout contrat depuis son limogeage de Manchester United en décembre dernier, José Mourinho compte bien reprendre du service. Mais pas n'importe où.
Lorsque les dirigeants de Manchester United ont appris qu'ils affronteraient le Paris Saint-Germain en huitième de finale de la Ligue des Champions, la sanction est immédiatement tombée pour José Mourinho. Fortement chahuté depuis plusieurs mois en raison de son incapacité à proposer du beau jeu avec les Red Devils, le Special One a été jugé inapte à diriger MU face à l'ogre parisien. Et si Ole Gunnar Solskjaer n'a pas pu empêcher la première défaite de l'histoire du club à Old Trafford contre un club français (0-2), les supporters mancuniens sont ravis de ne plus voir Mourinho assis sur le banc de touche.
Depuis, le Portugais passe son temps dans un rôle de consultant TV ou en donnant quelques interviews. Et aujourd'hui, c'est le Telegraph qui a eu la chance de recueillir les propos du Portugais. L'occasion pour ce dernier de réaffirmer son intention de retrouver un club. Mais attention, car le technicien lusitanien ne compte pas céder à des opportunités lucratives dénuées d'intérêts sportifs.
Mourinho critique la nouvelle génération
«Si c’est un club sans ambition, je n’irai pas. J’en ai déjà refusé parce que je veux du football de haut niveau et j’ai de grosses ambitions. C’est mon deuxième critère. Mon premier, c’est d’avoir une structure d’empathie. Je veux travailler avec des gens qui travaillent ensemble, qui ont les mêmes idées, c’est une chose fondamentale. Je veux des gens que j’aime. C’est ce que j’avais à l’Inter Milan (de 2008 à 2010). Il y a des clubs comme ça». Des propos visant clairement l'ambiance délétère à MU. En effet, comment ne pas y voir une référence aux rapports conflictuels entre Mourinho et Ed Woodward ou encore certaines de ses stars (Paul Pogba entre autres) ?
D'ailleurs, pour ceux qui en doutent, voici ce qu'a ajouté le Special One au sujet de la nouvelle génération qu'il a eu à gérer. «Maintenant, vous avez une génération de joueurs qui ne sont pas seulement des joueurs, mais tout un package. Vous avez le joueur, la famille, l’agent, l’entourage, le chef de communication. Parfois, vous avez même les médecins personnels du joueur et, dans certains cas, vous avez ce qu’ils appellent leur coach personnel. Quand vous avez un joueur (sous vos ordres), vous avez toutes ces choses. Et s’il n’y a pas d’empathie dans la structure du club, les contradictions sont si nombreuses qu’il est très difficile de travailler». À bon entendeur.
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