Premier League

Arsenal : le terrible aveu d’échec d’Arsène Wenger

Arsenal n’y est pas. Balayés par Chelsea ce samedi après-midi en ouverture de la 24ème journée du championnat d’Angleterre, les Gunners ont probablement fait une croix sur le titre. Arsène Wenger fait part de son inquiétude.

Par Khaled Karouri
2 min.
Arsenal FC Arsène Wenger @Maxppp

Déjà qu’Arsenal apparaissait en bien fâcheuse posture dans la course au titre avant le coup d’envoi de la 24ème journée de Premier League, les Gunners ont probablement dit adieu à leurs derniers espoirs de sacre ce samedi après-midi sur la pelouse de Stamford Bridge. Opposés à Chelsea, les coéquipiers d’Alex Oxlade-Chamberlain n’ont rien pu faire, totalement dépassés par les Blues. Incapables d’endiguer les vagues bleues, Mesut Özil et ses partenaires ont logiquement fini par prendre l’eau, s’inclinant lourdement en déplacement (3-1).

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Un revers qui vient sanctionner Arsenal, et les reléguer à 12 longueurs de leurs voisins. Une nouvelle désillusion qui témoigne d’une incapacité chronique des Gunners à l’emporter face à leurs adversaires directs en Premier League, comme en témoignent les défaites concédées face à Liverpool et Manchester City ou bien encore les résultats nuls enregistrés contre Tottenham et Manchester United. Le constat est là, et Arsène Wenger ne peut masquer sa frustration à l’issue de la rencontre.

Arsène Wenger se montre inquiet

« On a fait un bon début, mais je pense qu’il y avait faute sur le premier but de Chelsea, à 100%. Ensuite, on a permis à Chelsea de faire ce qu’ils voulaient, attendre et contre-attaquer. Ils le font très bien, ils sont bien organisés. Le deuxième but était un but assassin pour nous. À 2-0, c’était beaucoup plus compliqué. On a eu la bonne attitude, mais on a manqué d’expérience et de qualité. Les joueurs n’ont pas été à leur meilleur niveau individuellement. Il nous a manqué de la maturité », explique le tacticien alsacien.

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L’entraîneur français, à la tête d’Arsenal depuis 1996 a bien conscience des lacunes qui viennent gâcher le parcours de son groupe, et s’en émeut : « C’est inquiétant. Chelsea était plus puissant, je l’admets, avec Hazard, Kanté, Costa. Sur le premier but, on a commis une erreur, on a été un peu naïf sur le deuxième… », assène-t-il, impuissant. Les saisons se suivent et se ressemblent pour le club londonien, dont le dernier titre en Premier League remonte à 2004. Une éternité, en somme…

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