Ligue 2

Quel avenir pour le RC Lens ?

Champion de France en 1998, le RC Lens est désormais bien loin de cette période dorée, les Sang-et-Or venant de terminer l'exercice à une modeste douzième place au classement de la L2. Dès lors, une question se pose : de quoi sera fait l'avenir de club historique dans l'Hexagone ?

Par Khaled Karouri
2 min.
Lens @Maxppp

Douzième au classement du championnat de France de Ligue 2, le Racing Club de Lens a connu un exercice plus que poussif. Cela n'a pas empêché le très fervent public du Stade Félix Bollaert de venir en masse soutenir ses joueurs, avec en moyenne 22 000 supporters cette saison. Comment expliquer les difficultés rencontrées par les Sang et Or pour remonter ? Gervais Martel a sa petite idée au micro de Canal+Sport : « Le football français n'aide pas les équipes qui peuvent avoir un accident industriel. Lors de la descente en 2007-2008, avec une équipe invraisemblable faite pour la Ligue des Champions, aucune aide à la relégation n'a été donnée. Chez nos amis les Anglais, dont on se moque souvent, et bien les trois derniers qui descendent sont aidés pendant trois ans à hauteur de 20 M£. Et du coup, ils remontent très souvent. Avant de commencer une saison, un club qui travaille bien comme nous doit déjà dépenser 9M€ ».

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Épinglant donc les travers du football français, le dirigeant historique du club de l'Artois n'en oublie pas pour autant de pointer du doigt ses propres erreurs : « Ça fait plus de cinquante ans que je suis passionné par ce club. J'ai fait certains choix, je me suis parfois trompé, j'ai eu l'honnêteté de le dire. C'est la vie, il n'y a que ceux qui ne font rien qui ne risquent pas de prendre de mauvaises décisions. On va mettre en place ce qu'il faut dès l'année prochaine. Notre saison est médiocre, mais on aura un nouveau Lens à la reprise. On est dans une région de plus de 4 millions d'habitants, il y a la place pour trois clubs en L1 ».

Convaincu du potentiel du RCL, Gervais Martel se tourne vers l'avenir, évoquant la possibilité d'une arrivée d'investisseurs qataris : « Pourquoi pas ! Je laisse même mon numéro de téléphone (rires). Non, aujourd'hui, on a une approche avec le Crédit Agricole, qui est actionnaire majoritaire du RC Lens. On discute pour essayer de trouver une solution de sorte que je reprenne la main avant le 30 juin. Je pense que ça va se faire. On va reprendre des risques, ça fait partie de ma nature. Le stade va être rénové, des choses positives pour l'avenir s'annoncent. Mais c'est le sportif qui donne la température d'un club ». Reste à savoir si dans ce domaine Lens retrouvera ses lettres de noblesse.

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