Invité de Pleine Lucarne sur TVR, le président du Stade Rennais René Ruello a balayé l'actualité du club breton, évoquant notamment le mercato d'hiver, avec deux dossiers majeurs abordés.
Après trois revers consécutifs toutes compétitions confondues, le Stade Rennais traverse une zone de turbulences. Et, à l'approche du mercato d'hiver, le club breton doit gérer cette pression nouvelle, avec plusieurs dossiers chauds à régler, à commencer par l'avenir de Paul-Georges Ntep (24 ans). On ignore en effet si l'attaquant international tricolore (2 sélections), en fin de contrat en juin 2017, sera toujours chez les Rouge-et-Noir en février. Invité de Pleine Lucarne sur la chaîne régionale TVR, le président René Ruello a évoqué sans détour ce dossier sensible.
«Avec Paul-Georges, on a des engagements qui sont clairs : soit il a un club, qui l’intéresse, et on le transfère dans des conditions qui respectent aussi les intérêts du club, soit il prolonge avec nous. Il me l’a encore confirmé hier (dimanche). Son agent aussi. Paul-Georges est un homme de parole, je ne vois pas pourquoi il ne la respecterait pas. (...) Si PG ne veut pas partir, il ne partira pas. On va en discuter. S’il ne part pas, il s’est engagé à prolonger», a-t-il lancé, donnant un ordre d'idée sur le montant qu'il espère d'une éventuelle vente de son feu follet. «Son prix ? Ça dépend de ce qu’on nous proposera. À 7 M€, ce n’est même pas la peine», a-t-il lâché.
Ruello justifie la volte-face pour Ødegaard
Les choses sont donc claires pour l'ancien de l'AJ Auxerre. Ses courtisans et lui sont prévenus. Martin Ødegaard (18 ans), lui aussi, est fixé. Suivi par les pensionnaires du Roazhon Park lors du dernier mercato estival, le milieu offensif du Real Madrid n'était pas venu pour des raisons administratives (il était encore mineur). Et alors qu'il semblait parti pour arriver en janvier (il avait même assisté à Rennes-ASSE début décembre), le Norvégien ne viendra finalement pas, Christian Gourcuff s'étant ravisé, comme l'a annoncé Ouest-France samedi. Une position et une décision que le patron rennais défend.
«Il est venu. On avait commencé à discuter avec eux (le Real Madrid), pour des raisons administratives, ils n’ont pas voulu. On se dit, on va voir à la mi-saison et on discutera. Christian a regardé. Il nous dit : "aujourd’hui, il n’est pas prêt, il faut le faire travailler". Si on l’a pour six mois, il ne va pas jouer ou très peu, il n'y a donc aucun intérêt. Si on l’a pour dix-huit mois, on va le mettre au niveau et il repartira aussitôt… Le Stade Rennais n’est pas là pour former ou post-former les joueurs des autres clubs», a-t-il conclu, appuyant cette option stratégique. Malgré quelques secousses ces derniers jours, le Stade Rennais, qui cherche par ailleurs toujours à dégraisser et à se renforcer devant, sait où il va.
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