Que doit craindre Monaco dans le dossier Victor Valdés ?

La rumeur envoyant Victor Valdés à Monaco n’est pas nouvelle, loin de là. Depuis qu’il a annoncé qu’il ne prolongerait pas au FC Barcelone, le nom du gardien se retrouve associé au club de la Principauté. Mais ce dossier est devenu un véritable feuilleton ces derniers jours : alors que le portier aurait passé sa visite médicale sur le Rocher, le club a finalement annoncé à la surprise générale qu’il ne le recruterait pas. Mais quelques heures plus tard, son agent Ginés Carvajal lâchait une véritable bombe en affirmant qu’un contrat de quatre ans avait d’ores et déjà été signé entre les deux parties et qu’il comptait faire en sorte que « ce contrat soit honoré. » La bataille judiciaire est alors inévitable.

Et à en croire le règlement FIFA, l’AS Monaco a tout à craindre si l’agent de Valdés dit vrai. D’après l’article 18 du « Règlement du statut et du transfert des joueurs », « la validité d’un contrat ne peut dépendre du résultat positif d’un examen médical et/ou de l’octroi d’un permis de travail ». Le texte est donc on ne peut plus clair : si un contrat a bel et bien été signé par les deux parties, il devra être honoré. Dans le cas contraire, l’AS Monaco sera contrainte de verser de lourdes indemnités au joueur.

D’ailleurs, Marca s’avance sur ce sujet aujourd’hui. La publication espagnole affirme que le club de la Principauté devrait avoir à payer une somme correspondant à la différence de ce qu’aurait dû toucher Valdés sur ses quatre années de contrat à l’ASM avec ce qu’il touchera dans son futur club. À cela pourraient s’ajouter des indemnités de « dommages moraux » en cas de demande du joueur. Une chose est sûre, les noms de Valdés et Monaco ne sont pas près d’être dissociés. Au grand dam du club du Rocher.