On le sait, la réduction de la masse salariale est l'un des chantiers prioritaires de l'OM. Mais à l'heure où les dirigeants phocéens peinent à se débarrasser des indésirables, ces derniers vont sans doute devoir sacrifier l'un des cadres de l'effectif, qui pourrait être Benoît Cheyrou.
« Je reste à l'OM. On a vécu une superbe saison avec beaucoup d'émotion, beaucoup de fierté, j'ai envie que l'aventure continue », déclarait le mois dernier Benoît Cheyrou à L'Équipe. Pourtant, rien n'indique qu'il va rester à Marseille cette saison. Après une fin de saison difficile, le milieu de terrain marseillais n'apparait plus comme un titulaire en puissance aux yeux de Didier Deschamps qui lui préférerait désormais Charles Kaboré. À Marseille depuis trois ans, l'ancien Lillois qui était au zénith de sa carrière la saison passée, a vu sa cote baisser ces derniers mois.
Pour les dirigeants phocéens, le temps est venu de songer clairement à se séparer d'un joueur qui va continuer à perdre de la valeur si son temps de jeu reste incertain. Interrogé par France Football, José Anigo a confié avoir refusé une offre pour son joueur, restée sans suite après le refus du Cheyrou de rejoindre le club stambouliote (qui pourrait se rabattre sur Kim Källström). « Nous avons reçu une offre de Galatasaray pour lui, que Benoît a refusé. Mais rien ne dit qu'il ne partira pas. » Une déclaration qui laisse planer le doute quant à l'avenir de Benoît Cheyrou.
En cas de proposition d'un club plus huppé (selon nos informations, plusieurs agents ont été mandatés pour lui trouver un club), tout semble indiquer que l'OM favorisera le départ de son joueur. Car, non seulement cela permettrait au club phocéen de remplir ses caisses d'une somme estimée entre 5 et 7 M€, mais surtout cela lui ferait économiser un salaire net de près de 2,1 millions d'euros par an. Une somme indispensable pour rentrer dans les 10 % d'économies exigées par Margarita Louis-Dreyfus pour obtenir une rallonge sur le mercato estival. Des clubs espagnols et allemands pourraient prochainement revenir prendre la température du côté des dirigeants phocéens.
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