L’Olympique Lyonnais espérait pouvoir se séparer de Clément Grenier au cours du mercato estival, mais le milieu de terrain est finalement resté dans la capitale des Gaules malgré une dernière journée de mercato riche en discussions. Le joueur de 25 ans revient sur son été.
Et c’est reparti pour un tour, Clément Grenier reste à l’Olympique Lyonnais. Le meneur de jeu, devenu remplaçant au sein du club rhodanien, n’a pas quitté l’écurie septuple championne de France au cours du mercato, alors que Jean-Michel Aulas en personne laissait entendre intervention après intervention que le natif d’Annonay ne faisait pas partie des plans pour l’exercice entamé. Un départ, le numéro 7 aurait pu pour ne pas dire dû en vivre un cet été : « Il y a eu le Torino, la Roma et Nice qui se sont intéressés à moi », a lancé ce jeudi le milieu de terrain sur les ondes de [RMC](http://rmcsport.bfmtv.com/football/), confirmant donc des négociations.
Le club azuréen qui, dans la journée de mercredi, a longtemps discuté avec les agents de l’international français (5 capes), mais n’a finalement pas bouclé l’opération, misant sur Mario Balotelli et Younès Belhanda pour garnir son effectif dans la dernière ligne droite : « Nice était trop occupé avec Balotelli donc ça n’a pas pu se faire », a-t-il assuré, se défendant ensuite d’avoir voulu en faire une question d’argent : « Si j’allais à Nice, je savais que je devais baisser mon salaire par deux, et j’étais prêt à le faire, le plus important est de jouer. J’ai accepté les conditions de Nice au début, le salaire n’était pas un problème ».
Mais en dépit de ses efforts, Grenier n’a donc pu quitter son club formateur, et va devoir regagner sa place aux yeux d’un Bruno Genesio qui, pour le moment, ne compte pas sur lui. Avec un trio de titulaires identifié dans l’entrejeu, composé de Gonalons, Tolisso, et Darder, ainsi qu’un remplaçant passant avant lui en la personne de Jordan Ferri, celui qui ne comptabilise que 28 minutes de jeu en trois journées de Ligue 1 n’a d’autre solution que de cravacher pour être à nouveau considéré comme une alternative crédible : « Je sais que je peux m’imposer à Lyon, j’en ai le potentiel », a-t-il conclu. De la parole aux actes, à lui de le confirmer…
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