L'Olympique Lyonnais a officiellement cédé Claudio Beauvue au Celta Vigo ce dimanche midi, pour un montant de 5 M€. En zone mixte à l'issue de la défaite de son club face à l'ASSE (1-0), Jean-Michel Aulas est revenu sur cette transaction, et en a profité pour tacler sèchement l'attaquant.
L'Olympique Lyonnais s'est incliné à Saint-Etienne ce dimanche soir en clôture de la 21ème journée du championnat de France de Ligue 1 (1-0). Mais, face à la production globalement intéressante de son équipe, Jean-Michel Aulas refusait de céder au pessimisme, et s'offrait même le luxe de balayer d'autres sujets en zone mixte, parmi lesquels le mercato. Et, au moment d'évoquer le transfert de Claudio Beauvue au Celta Vigo officialisé ce dimanche midi pour 5 M€, le président rhodanien a sorti les griffes. Car oui, dans le froid du Forez, le dirigeant a rhabillé son désormais ex buteur guadeloupéen pour l'hiver.
« Vous savez, quand un joueur exprime la volonté de partir et qu'il dit des choses pas très agréables sur ses collègues, c'est difficile à gérer. Je l'ai trouvé dans une situation avec un état d'esprit qui ne correspondait pas à ce qu'on attendait, donc on a tranché, et ça permet aux autres joueurs issus de l'académie de comprendre qu'on est objectif. Claudio m'a beaucoup déçu ». Déçu, le mot est lâché, Jean-Michel Aulas n'hésite pas à dévoiler publiquement toute la déception qui est la sienne face à un attaquant pour qui l'OL avait tout de même déboursé 5,5 M€ à l'été pour l'arracher à Guingamp.
« Ce n'est pas la pire de mes déceptions, mais c'est vrai qu'il a eu une attitude anormale quand on est un joueur de haut niveau. D'une part par ses propos, et aussi par son refus de jouer en quittant l'entraînement », conclu un JMA tout bonnement amer face au comportement de l'avant-centre passé par Roudourou. Claudio Beauvue à l'Olympique Lyonnais, c'est donc de l'histoire ancienne. Une aventure que l'on résumera par une greffe qui n'a semble-t-il jamais pris, aussi bien entre Beauvue et les supporters, qu'entre Beauvue et ses partenaires. Il y a des fois comme ça...
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