Libre de tout contrat en juin prochain, Rachid Ghezzal s'est présenté face aux médias pour évoquer entre autres son avenir. Et encore une fois, le Gone a botté en touche.
À 24 ans, Rachid Ghezzal est sur le point de terminer une saison compliquée. Titularisé à 12 reprises en championnat en 22 apparitions, l'international algérien n'a inscrit que deux buts et délivré autant passes décisives. Une feuille de statistiques peu reluisante qui s'explique par plusieurs facteurs dont l'épineux dossier de sa prolongation. «La saison a été beaucoup perturbée par tout ce qu'il s'est passé. Il y a eu l'épisode de la CAN qui m'a freiné. Avec toutes ces histoires, ça a pollué mon football. Ça fait partie des éléments dans une carrière. Je suis investi à 100%, j'ai encore plein de choses à faire», a-t-il déclaré cet après-midi en conférence de presse.
Impliqué dans la fin de saison d'un OL, Ghezzal n'a donc pas encore décidé s'il allait parapher ou non un nouveau bail. Et ce, pour une raison bien précise. «Les discussions avec l'OL n'ont pas beaucoup avancé parce qu'il n'y en a pas eu beaucoup. Avec les autres clubs aussi. Je suis là. Pour l'instant, il n'y a rien de décidé. Il y a encore un espoir que je prolonge. Je ne partirai pas pour partir. Le coach nous a dit qu'il fallait mettre tout ça de côté. On a de grandes échéances à venir.»
Ghezzal pas pressé
Une situation embarrassante pour les Gones qui redoutent de voir partir un de leurs meilleurs éléments sans récupérer le moindre centime. Mais pas de quoi brouiller les relations entre les deux parties pour autant selon le principal intéressé. «On n'est pas rentré dans un conflit. On est concerné par les échéances à venir. On n'est plus à deux semaines près. Ma situation n'est pas immédiate.» Pas pressé, Ghezzal ne s'est d'ailleurs pas fixé de deadline non plus.
«Non pas du tout, sinon j'aurais déjà signé ailleurs. Il y a eu des discussions avec d'autres clubs comme avec le président (Aulas), mais aucun accord n'a été trouvé. Je le vis bien, je me sens bien, je suis là pour l'équipe. C'est perturbant de ne pas savoir où on sera dans six mois. À partir du moment où je sais que je ne suis pas à la rue et que j'ai la possibilité de resigner à l'OL ou d'avoir des opportunités ailleurs, c'est apaisant. J'arrive peut-être à un tournant de ma carrière. Je suis à l'OL. Si je dois partir, ce ne sera pas pour l’argent, il faut qu'il y ait un projet qui m'intéresse. Aujourd'hui, on ne trouve pas de projet financier plus intéressant que l'OL.» De quoi laisser encore un espoir aux Gones.
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