La Ligue 1 démarre le 10 août prochain. D’ici là, Foot Mercato vous présente chaque jour chacune des formations qui évolueront parmi l’élite la saison prochaine. Homme à suivre, équipe type, tour complet du recrutement, voici ce qu’il faut savoir sur Ajaccio et Bastia.
Ajaccio :
Seizième du dernier championnat de France de Ligue 1, l'AC Ajaccio a souffert jusqu'au bout lors du dernier exercice, avant finalement donc d'assurer son maintien parmi l'élite. Les Corses peuvent pousser un grand ouf de soulagement, et envisager avec un peu plus de confort leur deuxième saison de rang à cet échelon. Pour l'année de la confirmation, l'idéal est de pouvoir se renforcer comme il se doit, histoire d'assurer un maintien plus tranquille. Mais ne disposant pas de liquidités à foison, les pensionnaires du Stade François Coty ont dû user de malice pour mener à bien leur marché. En effet, c'est en misant avant tout sur des joueurs libres de tout contrat que la bande à Alex Dupont a fait ses emplettes. Ainsi, Chahir Belghazouani (ex Zulte Waregem), Oumar Sissoko (ex Metz), Ricardo Faty (ex Aris Salonique), Sigamary Diarra (ex Lorient) et Brandon Deville (Anderlecht) ont tous posé leurs valises du côté de l'ACA. Enfin, du côté des départs, pas de mouvements significatifs à noter et même mieux, avec un Guillermo Ochoa qui, bien que souhaitant voir si d'autres solutions s'offraient à lui, a finalement décidé de rester à Ajaccio.
Arrivées : Chahir Belghazouani (ex Zulte Waregem) ; Oumar Sissoko (ex Metz) ; Ricardo Faty (ex Aris Salonique) ; Sigamary Diarra (ex Lorient) ; Brandon Deville (Anderlecht)
Le joueur à suivre : Sigamary Diarra. Après une saison galère marquée par les blessures, l'ailier gauche passé par Lorient a donc décidé de se relancer en Corse. Ambitieux, le joueur compte bien se montrer à son avantage durant cette saison. C'est d'ailleurs ce qu'il nous a confirmé : « De toute manière, dans le football, il faut toujours être à fond et je serai à fond. Après, il se passera ce qu’il se passera. Mais je serai à fond, pour apporter mon maximum. En espérant apporter à mon meilleur niveau ».
Bastia :
Depuis l'été 2005, le Sporting Club de Bastia n'a plus été dans l'élite. Relégué en Ligue 2, le club a ensuite connu le National en 2010. Touchant alors le fond, les pensionnaires de Furiani semblaient bien mal partis. Mais qu'importe, les Corses en ont vu d'autres et vont alors réaliser l'impensable, enchaînant deux remontées successives, pour finalement retrouver officiellement le toit du football français au terme de la saison écoulée. Champion de Ligue 2, le SCB sera donc bien de la fête en L1 pour l'exercice qui vient. Et cette remontée à donner de grandes ambitions à la direction, qui s'est mise à espérer recruter de gros poissons. Les noms de Sébastien Squillaci, Ludovic Giuly, Pierre-Alain Frau ou bien encore Victor Hugo Montaño ont été cités. Mais les dirigeants ont finalement dû revenir à des ambitions plus mesurées, s'offrant des arrivées à moindre coût comme celles des prometteurs Gaetan Varenne (ex Cournon), Julian Palmieri (ex Istres) et Sambou Yatabaré (ex Monaco), tout comme celle des expérimentés Sylvain Marchal (ASSE) et Ilan (Ajaccio). Enfin, au rayon des départs, la pépite Sadio Diallo n'a pu résister à l'appel d'un club plus huppé, s'engageant avec Rennes.
**Arrivées : Gaetan Varenne (ex Cournon) ; Julian Palmieri (ex Istres) ; Sambou Yatabaré (ex Monaco) ; Sylvain Marchal (ASSE) ; Ilan (Ajaccio)
Départs : David Suarez (fc, Arles-Avignon) ; Ludovic Genest (prêt Istres) ; Mathieu Robail (fc, Nîmes) ; Sadio Diallo (Rennes)**
Le joueur à suivre : Jérôme Rothen. 34 ans et encore toutes ses dents, Jérôme Rothen se refait la cerise à Bastia. Après avoir connu des moments bien compliqués au PSG, le gaucher a retrouvé le sourire en Corse, avec à la clé le titre de meilleur joueur de L2. C'est maintenant parmi l'élite que le milieu de terrain compte briller : « Après la période pénible que j’ai passée il y a plus d’un an, j’ai hâte de retrouver la L1 et d’être performant. On m’a collé une étiquette dans le dos, de joueur difficile à gérer. La meilleure réponse aux mauvaises langues et aux critiques, c’est le terrain ».
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