Transferts Ligue 1

L'OM veut faire son marché du côté de l'OL

Outre un buteur et un latéral droit, l'Olympique de Marseille se cherche également un milieu défensif. Après avoir songé au Bordelais Alou Diarra, les Phocéens ont décidé de creuser du côté de l'Olympique Lyonnais, où le profil de Jean II Makoun a retenu leur attention.

Par Alexis Pereira
1 min.
Olympique Marseille Jean II Makoun @Maxppp

Un attaquant de haut niveau, un latéral droit à moindre coût et un milieu défensif expérimenté. Voilà à peu de choses près la shopping-list de Didier Deschamps cet été pour son Olympique de Marseille. Si pour les deux premiers postes cités, les pistes sont nombreuses, seul le nom d'Alou Diarra (Girondins de Bordeaux) avait véritablement été cité pour l'entrejeu phocéen. Aujourd'hui, face à la complexité de ce dossier, les Olympiens commencent à creuser d'autres sillons. L'un d'entre eux mène notamment du côté de l'Olympique Lyonnais.

La suite après cette publicité

La Provence nous apprend que le staff technique de l'OM apprécie tout particulièrement le profil de Jean II Makoun (27 ans). L'international camerounais, même si sa saison n'a pas été des plus brillantes (28 apparitions en L1, 1 but), reste une valeur sûre de Ligue 1 (128 matches, 16 buts). L'ancien Lillois pourrait d'ailleurs se révéler une belle affaire, puisqu'il figure sur la liste des transferts du club rhodanien. Les Ciel et Blanc possèdent un argument de poids dans cette affaire, puisque leur joueur Stéphane M'Bia, son coéquipier en sélection peut jouer le représentant de luxe et vanter les mérites du club à son compatriote.

Même si la rivalité sportive entre OM et OL est plus que jamais d'actualité, les relations entre les deux clubs sont plutôt bonnes en coulisse. Jean-Michel Aulas ne devrait pas s'opposer à discuter avec Jean-Claude Dassier dans ce dossier. L'homme fort des Gones avait déjà eu à faire avec les pensionnaires du Stade Vélodrome lors du transfert d'Hatem Ben Arfa et n'a jamais eu à s'en plaindre. Reste désormais à savoir si ses exigences financières refroidiront ou non les ardeurs marseillaises.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité
Copié dans le presse-papier