Leader du championnat, l'OGC Nice surprend aussi bien sur le terrain qu'en coulisse. Outre des choix sportifs payants, le club azuréen a également su réaliser un joli coup de maître pour sécuriser ses pépites.
Souvent, c'est la même histoire lorsqu'un club modeste parvient à réaliser une grande saison. Chaque année, des formations créent la surprise et arrivent même à décrocher le gros lot. Et chaque année, leurs effectifs sont fortement sollicités durant le mercato. En France, après le titre de Montpellier en 2012, c'est Nice qui fait sensation. Quatrième du dernier exercice de Ligue 1, le club azuréen n'a pu empêcher les départs d'Hatem Ben Arfa (PSG) et de Nampalys Mendy (Leicester).
Premiers du classement de Ligue 1, les Aiglons confirment que leur quatrième place acquise l'an dernier n'était pas un coup de chance. Un constat qui pourrait donc promettre à nouveau au Gym un mercato estival agité. Mais c'était sans compter sur la prévoyance des dirigeants niçois. Dans son édition du jour, L'Équipe nous apprend que l'OGCN est parvenu à «blinder» quatre de ses meilleurs éléments : Malang Sarr (17 ans), Alassane Plea (23 ans), Jean-Michaël Seri (25 ans) et Wylan Cyprien (21 ans). Mais de quelle manière ?
Des clauses pour réaliser de grosses ventes
Pas question de contrat assorti de salaires juteux, mais des clauses libératoires à la sauce française. Interdite par le règlement de la Ligue, cette pratique courante en Espagne a pu être contournée. En effet, Nice a pu insérer ces clauses en les «rédigeant sous seing privé, dans un acte notarié indépendant». Une tactique qui fait qu’aujourd’hui ces quatre joueurs disposent de clauses très élevées (50 M€ pour Sarr, 40 M€ pour Plea et Seri, 35 M€ pour Cyprien) capables de les retenir encore quelque temps à l'Allianz Riviera.
«On est parmi les rares clubs à le faire autant. Un club, qui se reconnaîtra, se moquait de moi à ce sujet. Et je vois que, désormais, il le pratique assidûment. (...) Pas mal d'agents imposent des clauses peu élevées lorsqu'ils se trouvent en position de force. Moi, je n'appelle pas ça des clauses, plutôt des bons de sortie. La clause, pour moi, c'est : tu signes cinq ans et on affiche déjà le prix de ton transfert ultérieur. Pourquoi ne les vendrait-on pas à ces prix-là ?», s'est justifié Julien Fournier, directeur général du club. Un joli coup qui permet donc à Nice de prendre le risque de se faire dépouiller, mais pas à n'importe quel prix !
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