Titulaire lors des deux derniers matches de la Pologne, Grzegorz Krychowiak a avoué certaines difficultés depuis son arrivée au Paris SG.
Incontournable. Contre la Roumanie (0-3, éliminatoires Mondial 2018) et la Slovénie (1-1, amical), Grzegorz Krychowiak (26 ans) était titulaire avec la Pologne d'Adam Nawalka. Mieux, face aux Slovènes, le milieu de terrain a même porté le brassard de capitaine. Un honneur. «C'est un grand honneur et une immense fierté de porter le brassard de capitaine, mais le plus important est d'avoir joué un bon match», a-t-il confié à la télévision locale TVP avant de poursuivre.
«L'année 2016 a été réussie, mais l'équipe est toujours en progrès. Cette équipe est jeune et pleine d'avenir, ce n'est que le début. Le chemin est encore long, mais nous allons travailler dur», a lancé l'ancien pensionnaire du FC Séville. Mais si tout se passe bien en sélection (43 sélections, 2 buts), le natif de Gryfice ne peut pas en dire autant en ce qui concerne son actualité au Paris SG. Arrivé cet été pour plus de 30 M€, il n'a toujours pas convaincu Unai Emery de l'installer comme titulaire, victime de la préférence des cadres pour Thiago Motta (34 ans).
Des difficultés assumées mais un mental de fer
Le joueur formé aux Girondins de Bordeaux, sous contrat jusqu'en juin 2021, a assumé ses difficultés publiquement. «Le début de saison a été difficile, spécialement sur le plan physique. La préparation estivale ne s'est pas passée comme je l'espérais», a-t-il indiqué. Un aveu qui en l'empêche pas de rêver à des lendemains qui chantent dans la capitale, et ce, malgré son temps de jeu réduit jusqu'ici (4 apparitions en Ligue 1, 4 en Ligue des Champions) et les rumeurs annonçant déjà son départ vers l'Inter Milan.
« J'ai faim de ballons, de matches et je suis pleinement concentré sur le fait de gagner ma place dans le onze de départ du Paris SG», a-t-il conclu. Un message qui ravira sans doute son coach chez les Rouge-et-Bleu. «Krychowiak arrive comme un joueur en plus qui doit apporter ses qualités à l’équipe et s’adapter à son modèle de jeu. Là encore c’est un processus naturel», expliquait récemment le Basque à la Cadena SER. Il n'y a plus qu'à, d'autant que Thiago Motta a annoncé qu'il vivait sa dernière année, sur le terrain, au PSG...
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