L'Olympique Lyonnais pensait s'être attaché les services du jeune talent brésilien Fernando Amorim mais la FIFA n'a pas homologué son contrat. La procédure ne fait cependant que commencer...

Cet été, l'Olympique Lyonnais frappait en secret un très joli coup pour l'avenir en recrutant un grand espoir brésilien répondant au doux nom de Fernando Amorim (16 ans). Ce petit milieu offensif, passé par les équipes de jeunes de l'Internacional Porto Alegre, avait séduit Florian Maurice et tout le staff des Gones au point de se voir offrir un beau contrat. Seulement, la FIFA n'a pas homologué le bail de l'Auriverde, prétextant que son émancipation, pourtant légale au Brésil, n'était pas valable au regard de ses règlements. Un verdict contesté par M. D'Affonsêca, ancien Magistrat et avocat du joueur, interrogé par nos soins.
«Le TAS, pour nous, n'a de tribunal que le nom. C'est un instrument dont la FIFA et l'UEFA sont les principales partenaires. Tout est fait pour que le TAS leur donne raison. C'est une pseudo-justice», a-t-il condamné avant d'indiquer que son client et lui allaient avoir recours à la justice civile, se montrant plutôt confiant sur l'issue du dossier. «Fernando a été émancipé en toute légalité, en vertu des lois qui régissent un pays Démocratique. Mon client a le droit aujourd’hui de signer dans n'importe quel club au monde, la FIFA ne respecte pas la loi et cet acte doit être sanctionné !», a-t-il lancé avant d'insister.
«La FIFA atteint avec sa décision à la souveraineté des pays. Ce sont des méthodes qui ne sont pas vraiment compatibles avec le droit. J'exerce un droit, c'est-à-dire celui qui est d'être jugé par un tribunal indépendant et impartial, c'est un droit qui est garanti par l'article 6 de la Convention européenne des droits de l'homme», a-t-il ajouté avant de conclure. «Plusieurs courriers vont être adressés aux médias, au syndicat international des athlètes, à des dirigeants de plusieurs pays, au Gouvernement brésilien, à l’organisation mondial du travail à l’ONU… Des actions en justice civile au Brésil et en France vont être menées», a-t-il lâché.
Malgré tout ces contretemps, la procédure pourrait aller très vite. L'Olympique Lyonnais attend en tout cas avec impatience l'issue de ce dossier, Fernando Amorim s'annonçant comme un grand talent en devenir. Pour une fois que l'OL prenait de vitesse des cadors européens tels que Manchester City ou la Juventus Turin, il serait dommage qu'un litige juridique le prive d'un virevoltant joueur qui a déjà mis dans sa poche tout le staff rhodanien...
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