Alberto Costa est un peu plus proche du FC Valence, qui pourrait bientôt tomber d'accord avec Montpellier. Mais s'il devrait quitter la L1, l'Argentin est prêt à évoluer pour la France !
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Après avoir été le chouchou de Loulou Nicollin, Alberto Costa est devenu l’objet des colères du président de Montpellier. Ce dernier savait que ses joueurs les plus en vue après une saison magnifique allaient être courtisés par des clubs de plus grande envergure. Le problème, c’est que les indemnités de transfert qu’il attend sont loin d’être celles proposées. Le FC Valence, troisième du dernier championnat espagnol, se heurte aux exigences montpelliéraines, et ce malgré le pressing de Costa, qui répète à l’envi son désir de rallier le club che. En témoigne sa nouvelle sortie médiatique dans L’Équipe.
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« Mon objectif, c’est de jouer la Ligue des Champions. Donc, voilà, j’ai envie de partir. J’ai mouillé ce maillot chaque fois que j’ai joué. Je n’ai rien à me reproche, je ne pense pas que les gens aient non plus des reproches à me faire. Maintenant, les négociations continuent, on s’approche de la fin, mais, tant que rien n’est officiel, je ne peux rien dire », a affirmé le milieu de terrain gaucher. À 25 ans, il a passé toute sa carrière en France, dans des divisions inférieures, et il veut rattraper le temps perdu en découvrant l’un des championnats majeurs. Ce n’est pas faute d’avoir eu des propositions françaises.
« Oui, plusieurs clubs sont passés directement par moi pour m’engager, mais j’ai été clair. J’avais besoin de partir en Argentine pour réfléchir avec mes parents. Je pense que le mieux, pour moi, c’est l’Espagne désormais », a-t-il confié. Pour autant, il pourrait bien repasser par la case hexagonale… en équipe nationale ! En effet, il va bientôt bénéficier de la nationalité française, et, n’ayant jamais été appelé en sélection argentine, il n’hésite pas à imaginer un avenir en bleu. « Si je dois choisir, je choisirai l’Argentine, c’est sûr et certain. Mais j’ai tous les papiers pour devenir français dans pas longtemps. Donc, si un jour l’équipe de France s’intéresse à moi, et l’Argentine non, pourquoi pas… », a-t-il lâché. Laurent Blanc sera-t-il sensible à cette proposition ?
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