Le début de saison catastrophique des Girondins a poussé l’actionnaire à investir sur le mercato. A mi-janvier, Gillot peut déjà se satisfaire du travail effectué sur le marché.
En janvier, Bordeaux n’avait pas le droit à l’erreur sur le marché des transferts. Nous arrivons à peine à la moitié du mercato hivernal, et il est déjà acquis que les Girondins ont réussi là où ils avaient échoué l’année dernière. En janvier 2011, ils devaient faire face aux dissensions qui existaient entre le groupe et Jean Tigana, régler le cas Moussa Maazou et ils s’étaient finalement fourvoyés en tentant le coup André.
Cette fois-ci, il ne fallait pas se tromper en raison de la situation délicate au classement. Bien que dixièmes de L1, les hommes de Francis Gillot restent à 5 points du premier relégable. Aujourd’hui, l’heure est au soulagement, car le latéral droit tant attendu est arrivé, en la personne de Mariano, à la réputation flatteuse. Certes, il est difficile de prédire la qualité de son adaptation à la L1, mais décrocher la signature du meilleur latéral droit du Brésil en 2010 pour seulement 3 M€ apparaît comme un joli coup.
L’arrivée de Ludovic Obraniak pour seulement 1 M€ garde la même étiquette. Remplaçant de haute volée à Lille, il a rarement déçu. À Bordeaux, il va bénéficier de la confiance de son entraîneur et aura l’occasion de démontrer qu’il méritait un temps de jeu supérieur au LOSC. Difficile de faire mieux en rapport qualité/prix. Du coup, Gillot peut même espérer quelques renforts supplémentaires s’il se réfère à l’enveloppe de 10 M€ promise par l’actionnaire pour ce mercato. Bouclée à la hâte l’année dernière, la campagne de recrutement hivernale tient toutes ses promesses en 2012. Et aujourd’hui, plus que le PSG, c’est bien Bordeaux qui, à mi-janvier, peut se targuer de la réussite de son marché.
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