Stade des Lumières : Aulas lance l'opération séduction pour le naming et pose ses conditions

En cette semaine de trêve internationale, Jean-Michel Aulas n'en oublie pas d'occuper l'espace médiatique. Et si son club ne lui permet pas, de par l'absence de matches, de parler tactico-tactique, le président de l'Olympique Lyonnais dispose d'un autre outil pour faire parler de lui, avec son fameux Stade des Lumières. Mardi soir, le dirigeant rhodanien faisait ainsi le point sur la situation sur le site du Montout, allant même jusqu'à révéler que l'enceinte pourrait accueillir plus de spectateurs que prévu. Eh bien rebelote ce vendredi, avec une interview accordée à NewsTank.

Au centre des débats, la question du naming, qui hante tous les supporters du club septuple champion de France : « On souhaite un naming cohérent avec ceux des plus grands stades européens de l’ordre de 100 M€ sur 10 à 15 ans. Ce ne sera ni un naming de PPP (Partenariat Public-Privé, Ndlr), ni un naming d’un stade déjà existant. C’est le naming d’un stade proche des deux aéroports de Lyon, également relié aux deux gares par tramway, et situé en bordure de la Rocade Est (100 000 véhicules/jour). Donc en termes de visibilité, c’est unique », assène-t-il, comme pour convaincre les entreprises réticentes de se positionner.

Et d'aller encore plus loin dans son opération séduction: « Celui qui aura le naming pourrait également avoir le sponsoring maillot. Cet annonceur discutera avec un seul interlocuteur, propriétaire du stade et de l’équipe. Nous serons capables de faire du sur-mesure par rapport aux besoins du namer. On ne peut pas comparer notre projet à un naming de PPP avec beaucoup de contraintes et de parties prenantes. Notre naming est unique et ambitieux. J’espère que le naming sera effectif au 01/01/2016, mais s’il faut attendre 2017, ce sera possible, nous n’avons pas d’urgence. Dans l’équation, il faut que le naming soit là au moment où nous allons re-financer le stade ». L'appel est lancé.