Ligue 1

PSG : les sanctions pour Ibrahimovic se précisent

Zlatan Ibrahimovic devrait payer cher sa sortie contre l'arbitrage français dimanche dans les couloirs de Chaban-Delmas, à Bordeaux.

Par Alexis Pereira
2 min.
PSG Zlatan Ibrahimović @Maxppp

« Tout d’abord, je ne visais pas les Français. Sur le moment, j’étais en colère. S’ils ont pris mes propos contre eux ou qu’ils les ont mal interprétés, je m’excuse sincèrement. Je n’ai pas de problème avec ça. Je suis un homme d’honneur, en accord avec ce que je fais. Je m’excuse à nouveau. Mais quand je vois comment mes propos ont été récupérés et mal interprétés, je pense que les Français sont suffisamment intelligents pour comprendre la situation ». Zlatan Ibrahimovic (33 ans) s'est encore excusé, ce lundi, après ses propos très durs à l'encontre de l'arbitrage français, au sortir de la défaite du Paris SG à Bordeaux (3-2, 29e journée de Ligue 1).

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Seulement, ces excuses ne devraient pas lui valoir la clémence des instances dirigeantes du football français. Selon Le Parisien, en s'en prenant verbalement à Johan Hamel, le quatrième arbitre de Bordeaux-PSG, dans les couloirs de Chaban-Delmas, le Suédois devrait, en vertu du règlement en vigueur, écoper de quatre matches de suspension. Dans le meilleur des cas, si la commission, qui se tiendra ce jeudi, ne retient que le caractère blessant des mots employés par le géant scandinave (ce qui serait très surprenant assure le quotidien), il ne prendrait que trois matches. Cette sanction, dont on ignore donc encore la teneur exacte, devrait prendre effet le 14 avril, laissant ainsi la possibilité à l'attaquant parisien de jouer le choc face à l'OM, la demi-finale de Coupe de France contre Saint-Étienne et la finale de Coupe de la Ligue face à Bastia.

Le club de la capitale, lui aussi, pourrait sanctionner son n° 10. Toujours d'après les informations du Parisien, la charte de bonne conduite du PSG indique en effet que « le joueur s’engage à s’abstenir devant les tiers, et plus particulièrement devant la presse, de tout commentaire négatif », devant également « conserver une attitude de réserve, de dignité et de respect à l’égard du club (…) et de tout officiel de la LFP, de la FFF ou de l’UEFA ». L'ancien Milanais, même s'il a reçu le soutien de son président Nasser Al-Khelaïfi dès dimanche dans le vestiaire, pourrait donc être mis à l'amende. L'affaire Zlatan est loin d'être refermée.

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