PSG : la franche mise au point de Marco Verratti sur sa relation avec Unai Emery

Tous les regards étaient braqués sur lui. Remplacé à l'heure de jeu par Adrien Rabiot hier soir sur la pelouse du Stade Pierre Mauroy, Marco Verratti (23 ans) voyait toutes les caméras se tourner vers lui, guettant sa réaction au moment de quitter le pré. Pourquoi ? Eh bien tout simplement parce que, dimanche dernier lors du Classico face à l'Olympique de Marseille, le génial Italien se faisait remarquer en ne cachant pas son agacement au moment de sortir : « Je suis mal ? Il dit que je suis mal ? » marmonnait l'intéressé en parlant d'Unai Emery, sensiblement agacé.

Marco Verratti après son remplacement pendant #PSGOM #Jplus1 pic.twitter.com/BowULn9MLm

— J+1 (@jplusun) 23 octobre 2016

Une attitude qui a évidemment fait jaser, tous les observateurs s'emparant de ladite polémique pour donner leur point de vue sur la relation entre Unai Emery et ses joueurs. Alors que le club de la capitale ne parvient pas à survoler les débats dans le championnat de France de Ligue 1 et balbutie son football, l'occasion était en effet belle de critiquer le technicien arrivé à l'été en provenance du FC Séville. Muet jusqu'alors, Verratti a décidé de sortir du silence à l'issue de la rencontre de ce vendredi soir à Lille.

Verratti s'agace

L'occasion pour l'ancien phénomène de Pescara d'opérer une franche mise au point : « Il s'est raconté beaucoup d'histoires qui sont fausses. Face à Marseille, on s'était mis d'accord avec le staff médical et le coach pour que je sorte car j'avais déjà pris beaucoup de coups. J'avais d'ailleurs mal et je ne veux pas risquer une autre blessure. Après, on a mis des mots dans ma bouche que je n'ai pas prononcés. Il n'y a rien avec le coach. Depuis cinq ans que je suis ici, j'ai toujours eu du respect pour mes entraîneurs », a déclaré Gufetto dans des propos recueillis par Le Parisien.

Mécontent de la polémique née de cette sortie, le métronome transalpin n'a pas hésité à critiquer le traitement médiatique de l'affaire, les journalistes en faisant selon lui beaucoup trop sur un fait qui ne mérite pas de faire couler tant d'encre : « Je suis souvent d'accord avec les journalistes quand ils parlent de mon jeu, quand il s'agit de dire si je suis bon ou non. Mais là cette histoire avec le coach, on en a parlé une semaine alors que tout était faux. Je ne suis pas d'accord quand on dit que je suis un garçon vicieux ou égoïste. Cela me fait mal », a conclu le numéro 6 francilien. Voilà qui est dit.