PSG : Cavani justifie sa soirée cauchemardesque
Alors que le Paris Saint-Germain s'est largement imposé contre Metz (3-0), Edinson Cavani a vécu une soirée compliquée. Mais El Matador a tenu à faire face aux médias.
Inamovible à la pointe de l'attaque du Paris Saint-Germain, Zlatan Ibrahimovic a laissé le champ libre à Edinson Cavani en cette saison 2016/2017. Promu attaquant numéro un du club de la capitale, l'Uruguayen peut enfin évoluer au poste qu'il voulait. Une certaine forme de soulagement pour un joueur qui s'est souvent sacrifié en jouant sur le côté. Mais en héritant de ce nouveau statut, El Matador sait qu'il sera encore plus épié. Et surtout comparé avec les affolantes statistiques de son ancien coéquipier suédois en Ligue 1 (113 buts en 122 matches). Absent pour le premier match de la saison à Bastia, Cavani faisait ses grands débuts ce dimanche soir au Parc contre Metz.
Et si le PSG s'est largement imposé face aux Grenats, le numéro 9 francilien a vécu une sale soirée. Malgré d’innombrables occasions (15e, 19e, 27e, 31e, 36e, 41e, 76e, 77e), l'ancien Napolitain a une nouvelle fois fait preuve d'une incroyable maladresse face au but. Muet, il a même été parfois sifflé par le public parisien. Une rentrée compliquée pour celui qui n'a désormais plus le droit à l'erreur, et surtout, plus le droit aux excuses lié à son positionnement pour tenter d'expliquer son rendement. Un couac d'entrée qui n'a pas empêché le joueur de venir s'exprimer face aux médias en zone mixte. Et en français !
«J'ai eu beaucoup d'occasions franches, mais la chose la plus importante c'est que l'équipe a gagné. On travaille beaucoup de choses durant la semaine. C'est bien pour débuter. On va continuer à travailler. Ce n'est qu'un match. J'espère m'améliorer. Ce n'est qu'un match. Ce n'est que le deuxième match de championnat. Il y a encore beaucoup de choses à améliorer, à mémoriser pour grandir comme équipe et faire progresser les individualités. Le foot c'est comme ça, les attaquants c'est pareil.» Sans surprise, Cavani a demandé de la patience. Un souhait compréhensible après un seul match disputé. Mais au vu des maladresses affichées, des ratés maintes fois aperçus la saison passée, le Matador sait qu'il va devoir réagir très vite. Car à partir de maintenant, en tant que buteur n°1 du PSG, il sera principalement jugé sur ses buts et non plus sur ses allers-retours sur le côté et ses efforts défensifs.
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