OM : Rudi Garcia fixe la règle pour le mercato de janvier

Bafétimbi Gomis sera peut-être absent ce vendredi pour la rencontre face à Montpellier (20h45) ce qui risque de poser un gros problème à Rudi Garcia puisque Aaron Iseka Leya est la seule réelle alternative, ce qui a forcément posé la question des futures recrues. Le nouvel entraîneur phocéen a évoqué tout d'abord les rôles de chacun : « après il (McCourt, ndlr) a une vision à long terme. Ce que je dois faire, c’est géré le quotidien. Mais on a une vision avec Andoni Zubizarreta et Jacques-Henri Eyraud de moyen terme et de long terme. Pour nous, tout ce qui est important, c’est la progression que l’on va amener dans ce club. Ce que l’on fera jusqu’en janvier, puis jusqu’en fin de saison et après encore. On veut amener l’OM parmi les meilleurs de France et d’Europe, mais il faut du temps ».

Pour le moment, l'ancien de l'AS Roma préfère botter en touche : « on est en phase d’étude, pour le moment, sur le mercato, il n’y a pas de révélations à faire ». Pourtant, et après les trois rencontres de Garcia à l'OM (PSG, Clermont et Bordeaux), il paraît évident que le club du sud de la France a des manques et, au fil de la conférence de presse, Rudi Garcia a édicté certaines règles pour la fenêtre des transferts qui va s'ouvrir en janvier prochain.

Pas de joueurs pour six mois

Il semble que Garcia a quand même une idée de ce qui peut se passer dans les mois à venir. « Ça (le mercato, ndlr) peut faire partie des pistes de réflexion. Je suis en train de voir ou est-ce que l’on assez de joueurs en quantité et en qualité et où il n’y en a pas. Je discute. On ne prendra pas des joueurs pour jouer à l’OM six mois sauf cas exceptionnel. On prendra des joueurs pour l’avenir de l’OM ou on n’en prendra pas, s'il n'y a pas d'opportunité », a ainsi expliqué le technicien français.

Quoi qu'il en soit, l'Olympique de Marseille est aujourd'hui à neuf points de la troisième place du Paris Saint-Germain et de la deuxième de Monaco. Même si ce n'est pas l'objectif de l'OM, l'écart est déjà creusé. Reste à savoir ce que comptent faire les dirigeants en hiver et l'alchimie qui en découlera. Si l'OM n'est pas encore décroché, il pourra alors revoir ses objectifs à la hausse. L'objectif est de toute façon l'Europe, quelle que soit la manière d'y arriver.