OM : Rudi Garcia fait un premier mea culpa !
L'entraîneur de l'OM a endossé la responsabilité de la défaite à Montpellier (1-3), même s'il a pointé du doigt les erreurs défensives de ses joueurs.
Non, Rudi Garcia n'est évidemment pas menacé. Mais l'entraîneur de l'Olympique de Marseille rêvait sûrement à de meilleurs débuts. Ses premiers pas avaient pourtant été jugés encourageants, par la grâce d'un résultat nul et vierge obtenu sur la pelouse du Parc des Princes, malgré une production offensive désastreuse (0 tir). Depuis, il y a eu la qualification en Coupe de la Ligue face à Clermont (2-1), puis un nouveau triste match au Vélodrome face au Bordeaux (0-0) et désormais la défaite à Montpellier (1-3). Toujours pas de victoire en Ligue 1 donc pour un coach qui ne peut que constater tout le boulot à effectuer. Il n'a d'ailleurs pas cherché à le cacher en conférence de presse après la rencontre perdue vendredi soir.
« Elle nous montre qu’on avait raison de dire qu’il y avait du travail. Je ne m’attendais ni au manque d’agressivité en première période, ni à nos largesses défensives à cause d’un manque d’impact athlétique », a-t-il lancé, avant de se désigner coupable. « C’est là où j’ai fait une erreur. J’ai construit une équipe trop légère sur ce plan-là, Lassana était esseulé défensivement au milieu. En deuxième mi-temps, c’était beaucoup mieux quand on a changé de système et quand on a rentré un peu de taille et de poids avec Franck Anguissa. Avec Sakai, il y a eu plus de participation offensive », assure-t-il. Cabella et Fanni ont fait les frais de ce changement tactique.
La trêve internationale pour travailler
Hier à la Mosson, l'OM a sombré dans trop de domaines. Encore trop tendre offensivement et à nouveau très friable défensivement, avec un milieu déséquilibré par le positionnement trop haut de Cabella et le rendement trop moyen de Lassana Diarra. Cela s'est arrangé après la pause, mais insuffisamment. « Elle (la deuxième période, ndlr) m’aurait plu si Montpellier n’avait pas marqué le troisième but. C’est la seule erreur de la deuxième mi-temps. Mais elle est grosse. Et on a trop peu cadré. La trêve internationale arrive à point. Je vais avoir deux semaines pour travailler. Avant ce match, on défendait tous bien ensemble, tout le monde aidait défensivement. Ce soir (hier), on a reculé d’un cran à ce niveau-là. On a eu du retard à l’allumage. On avait mis un plan de jeu en place, il a tenu cinq minutes », regrette Rudi Garcia.
Voilà donc l'OM dos au mur, avec 2 points pris sur 9 possibles depuis l'arrivée du nouvel entraîneur. La réception de Caen dans deux semaines, après la trêve internationale, devra être l'occasion de prendre des points, puisqu'ensuite se profilent deux déplacements périlleux, à Monaco puis à Saint-Etienne. Pas des endroits connus pour relancer des équipes en difficulté !
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