OM : Romain Alessandrini raconte son calvaire
Longtemps tenu éloigné des terrains en raison d'une blessure à la voûte plantaire, Romain Alessandrini vient de reprendre goût à la compétition. Un retour salutaire pour un joueur qui en a bavé.
Ces derniers mois n'ont pas été de tout repos pour Romain Alessandrini (27 ans). Entre le départ précipité et inattendu de Marcelo Bielsa et la saison galère sous les ordres de Michel, le milieu de terrain a également eu la malchance de ne pas être épargné sur le plan physique. Blessé à la voûte plantaire il y a pile un an lors du déplacement de l'Olympique de Marseille à Nantes (1-0), l'ancien Rennais n'a jamais pu enchaîner les rencontres. Cette saison, il a d'ailleurs fallu attendre le 26 octobre dernier pour le revoir sur un terrain avec le maillot olympien en compétition officielle (contre Clermont en coupe de la Ligue, ndlr).
Un retour qui fait forcément du bien à un joueur qui a longtemps peiné pour trouver le bon moyen pour se soigner. «J’ai contracté cette blessure à Nantes, il y a un an. Il n’y avait pas vraiment eu de choc, ou de coup, c’est venu comme ça. Avec beaucoup de sincérité, le doc’ m’a dit alors qu’il ne savait pas trop à quoi s’attendre, puisqu’il n’avait pas eu de cas comme celui-là auparavant», a-t-il déclaré dans les colonnes de La Provence. Une galère qu'Alessandrini pensait terminée à l'entame de cette saison 2016/2017. C'est tout du moins ce qu'il pensait.
Alessandrini veut enchaîner
Disponible dès la préparation estivale, le natif de Marseille a très rapidement vu ses espoirs de démarrer le présent exercice être ruinés en raison d'une rechute. Un coup dur qui l'a donc tenu éloigné des terrains durant près de trois mois, mais auquel l'intéressé a avoué ne pas y être totalement étranger. «Après la préparation, j’étais bien. Mais je pense que le fait d’avoir enchaîné ces rencontres tous les trois jours a réveillé ma douleur. Moi le premier, j’aurais dû adapter ma reprise. J’ai peut-être manqué de maturité. En fait, quand on a une blessure comme celle-là, c’est difficile tous les jours. On ne sait pas quand la douleur va partir. (..) Il y a pire dans la vie. Mais ce n’est pas évident. Quand on vous rabâche tous les jours "alors, le pied ça va?", c’est pesant.»
De retour sur les terrains, Alessandrini a depuis joué une vingtaine de minutes contre Clermont avant d'entrer en toute fin de match face à Bordeaux le week-end dernier (0-0). Rassuré par le discours de Rudi Garcia à son sujet, le milieu espère désormais pouvoir enchaîner les matches avant de postuler pour une place de titulaire. Et pour le moment, les sensations semblent bonnes. «J’arrive à ne pas avoir d’appréhension sur mes vrais appuis, mes vraies courses, mes vrais déplacements. C’est encourageant pour la suite.» C'est tout le mal que l'on peut lui souhaiter.
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