OM : Lemina dresse son premier bilan et affiche de nouvelles ambitions
Dans les colonnes de La Provence, Mario Lemina a raconté ses premiers pas à l'Olympique de Marseille.
Ce samedi, l'Olympique de Marseille reçoit le FC Lorient (26e journée de L1). Une rencontre forcément particulière pour Mario Lemina (20 ans), qui a quitté les Merlus l'été dernier pour rejoindre les pensionnaires du Vélodrome. Un transfert mouvementé sur lequel il est revenu dans les colonnes de La Provence. «Christian Gourcuff (entraîneur du FCL) voulait faire de moi une des pièces maîtresses de son équipe, ça aurait été une belle histoire. Les événements ont fait qu’il a fallu que je parte, pour des raisons sportives ou financières, cela reste entre les deux clubs et moi. J’avais aussi envie de tenter cette aventure, pour voir si j’avais le niveau», a-t-il lancé.
Aujourd'hui, le milieu de terrain a déjà conscience d'avoir fait des progrès. «J’ai appris la patience. J’ai peu joué pendant la première partie de saison. Élie Baup a fait des choix, je me suis entraîné, j’ai pris sur moi. Et avec José, j’ai commencé à plus jouer. J’ai gagné en maturité avec les conseils de Steve Mandanda», a-t-il confié, expliquant de quoi il avait besoin pour exprimer tout son potentiel. «J’aime, j’ai besoin qu’on me titille, ça me pousse à travailler. Si on me lance des fleurs, j’ai tendance à me relâcher. Je préfère qu’on me gueule dessus», a-t-il avoué avant d'afficher ses ambitions en club et en sélection.
«Je suis dans le groupe de l’OM ; quand je joue, c’est un plus, mais il faut que j’apporte quelque chose à chaque rentrée, pour que le sélectionneur me voie. Si je ne suis pas bon, il ne m’appellera pas. L'Euro Espoirs ? J’ai envie d’y aller, de représenter mon pays. Ce serait une belle aventure comme la coupe du monde avec les U20. Je veux montrer que je peux pousser ; il reste des liens forts entre nous, nous avons cohabité pendant un mois avant ce sacre. Ce sera inoubliable. Quand je vois la trajectoire de Paul Pogba, il est dans un autre monde, il surfe sur une autre vague. Je suis très heureux de le voir en "A" et j’espère qu’il y en aura d’autres dans ma génération. Paul en est le symbole, mais il n’était pas seul, il y avait Florian (Thauvin), Lucas Digne, Sanogo...», a-t-il conclu. Il sait ce qu'il lui reste à faire.
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