OM : Gignac prêt à casser la baraque !

Comment André-Pierre Gignac va-t-il digérer tout ce remue-ménage ? Voilà la question qui agite tous les observateurs de la Ligue 1. La rocambolesque aventure vécue par l’attaquant le 31 août, racontée en détail depuis son retour sur la Canebière, peut avoir bien des conséquences différentes selon le mental du joueur. Gignac, lui, a connu des périodes de galère aussi bien à Lorient qu’à Toulouse et appréhende les moments difficiles avec un état d’esprit irréprochable.

Là où certains auraient pu garder une rancune tenace à l’encontre de la direction de l’Olympique de Marseille, Gignac force l’admiration.« C'est une histoire oubliée parce que je ne suis pas rancunier. La page est tournée. Mais je reviens avec une force en plus. Quand on est touché dans sa fierté et dans son égo, on revient dix fois plus fort. Je suis remonté comme une pendule pour mettre les choses au clair. Je vais me bouger le cul et montrer que je suis l’attaquant qu'ils attendent », a-t-il déclaré ce midi à Marseille en conférence de presse. Gignac se sent en partie coupable de la situation. « C'est le football, c'est comme ça, je comprends les impératifs d'un grand club, je sais qu'il faut des résultats. Je n’ai pas tout fait non plus pour être irréprochable l'an dernier », a-t-il poursuivi.

Certes, ses performances de la saison dernière n’ont pas emballé grand monde, mais il ne méritait pas pareil traitement dans les dernières heures du mercato. Car c’est bien cela qui a choqué. Les dirigeants olympiens ont répété durant plus de deux mois que l’ancien Toulousain ne partirait pas, avant de le pousser à aller voir ailleurs le dernier jour du mercato, pour finalement le rappeler faute d’avoir déniché un remplaçant. En ne montrant aucune rancune, Gignac peut au moins espérer regagner le respect d’une grande partie du Vélodrome, qui n’a pas toujours été tendre avec lui.

Bien décidé à s’imposer, il a mis de côté les évènements du 31 août et est revenu avec un appétit féroce. « Je me donne le temps et je vais tout donner pour bousculer la hiérarchie. Ce qui me manque, c'est d'avoir du rythme en match, d'avoir du temps de jeu. Je vais tout faire pour en avoir », a-t-il lancé. Un discours empreint d’humilité dont beaucoup de joueurs devraient s’inspirer. A Gignac maintenant de joindre les gestes à la parole.

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