OM : Deschamps règle ses comptes et allume Anigo et la direction phocéenne !
Quand Didier Deschamps décide enfin d'évoquer les raisons de son départ de l'Olympique de Marseille, ce n'est pas pour prendre des pincettes. José Anigo et les dirigeants phocéens peuvent en témoigner, les voilà rhabillés pour l'hiver vu les déclarations du sélectionneur national.
Depuis sa prise de fonction à la tête de l'équipe de France, Didier Deschamps prenait soin de ne pas mettre de l'huile sur le feu en évoquant sans détour son départ de l'Olympique de Marseille. Se concentrant sur sa tâche et son nouveau poste de sélectionneur national, le Bayonnais la jouait donc profil bas à ce sujet. Mais il faut croire que le champion du monde 1998 avait cela sur le cœur depuis quelques temps, et n'a donc pu s'empêcher de livrer enfin ses quatre vérités pour expliquer les raisons de son départ. Et il n'y va pas à moitié, c'est un doux euphémisme. Au micro de beIN Sport, l'ancien coach phocéen torpille José Anigo :
« Il y a deux sortes de directeurs sportifs : ceux qui font l'intérêt du club et de l'entraîneur en poste ou ceux qui font leur propre intérêt. S'il a été à l'origine de mon départ ? Oui, c'est une différence profonde, voilà. Après, il y a aussi des intérêts qui sont différents. Ça peut arriver. Mais il y a des choses qui ont été dites, qui sont assez graves pour moi et qui ne m'étaient jamais arrivées depuis 25 ans que je suis dans le milieu pro. Il y avait des dirigeants, un pouvoir qui venait du dessus. Ces gens-là prennent les décisions ou ne les prennent pas. En l'occurrence, ils n'en ont pas pris donc moi j'ai pris la décision à leur place ».
Le directeur sportif marseillais n'est donc pas le seul à être visé par Didier Deschamps, et la direction en prend elle aussi pour son grade : « Dans la dernière année, on a "élargi mon pouvoir". Mais c'est du foutage de gueule ! Parce que ma fonction a toujours été la même. On m'a mis "entraîneur général". Ben j'étais entraîneur de l'équipe de Marseille. Avec ni plus, ni moins de pouvoirs que la première année. C'était juste pour donner un signal... Mais dans la réalité ce n'était pas du tout ça ». Des mots pas vraiment poétiques et un constat amer : le sélectionneur national avait visiblement besoin de tout déballer et de s'offrir une cinglante mise au point. Les intéressés apprécieront, et devraient répondre sous peu. Le deuxième round pourrait s'annoncer extrêmement savoureux !
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