Rien ne va plus en coulisse du côté de l'Olympique de Marseille. Alors que Didier Deschamps avait attaqué à demi-mots José Anigo, le directeur sportif phocéen n'a pas fait dans la dentelle en reprenant de volée le champion du monde 1998.
Alors que le ciel est des plus sombres au-dessus de l'Olympique de Marseille, la victoire obtenue ce samedi soir contre Ajaccio (2-0) aurait pu ramener ne serait-ce qu'un peu d'ordre dans la maison phocéenne. Un match bien dominé, 32 tirs, un 4-4-2 qui a fait son effet et un André Ayew toujours aussi déterminant avec son doublé, le Stade Vélodrome pouvait légitimement entrevoir des jours meilleurs après ce succès. Mais visiblement, dans cette saison de tous les dangers pour l'OM, rien ne semble aller sur la Canebière et voilà que Didier Deschamps et José Anigo commencent à perdre leurs nerfs !
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Lassé du comportement de certains des joueurs, Didier Deschamps n'a pas hésité à affirmer au micro de Canal+ que trois à quatre éléments de son groupe parlaient sans doute un peu trop dans la presse. Autre personne visée par le coach marseillais, le directeur sportif José Anigo. Le technicien a en effet attaqué à demi-mots l'homme de l'ombre, assurant que tout le monde ne tirait pas dans le même sens dans l'encadrement phocéen. Mais plutôt que de couper court à la polémique pour apporter une sérénité ne serait-ce que de façade, Anigo a décidé de sortir du silence et de taper du poing sur la table. Et, au micro du Phocéen, le dirigeant n'y va pas avec le dos de la cuillère :
« Ça m’agace. Dans ce genre de situation, déclarer des choses comme ça, c’est de l’irresponsabilité. C’est de la connerie. Il faut tourner sa langue dans sa bouche avant de parler. Surtout quand le travail a été fait. Devant les supporters, il y avait le président avec moi. Je suis serein. Quand on veut évacuer les problèmes, on le fait sur les autres. Personnellement, je peux me regarder dans une glace. J’aime trop ce club pour faire quelque chose à l’encontre de qui que ce soit. J’ai plutôt tendance à dire les choses aux gens entre quatre yeux que de faire dans le c… des gens. Ce n’est pas mon truc. (...) Je n’ai pas envie de faire mon Calimero. Je ne suis pas un pleureur. C’est plus dur pour moi que pour d’autres. Que je sois soupçonné, ça me glisse dessus. Je n’ai pas de problème avec ça. La réalité, c’est ce que je vous ai dit. J’essaye d’apporter une accalmie. Vous pouvez le vérifier auprès des groupes. Je n’ai jamais eu une parole à l’encontre de quelqu’un. On n’empêchera jamais les gens de dire n’importe quoi. C’est fatiguant de subir toujours ça ». Voilà qui promet de faire jaser à Marseille.
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