OL : Aulas en remet une couche et abat une nouvelle carte
Après avoir incité les Nantais à poser réclamation sur la présence d'Ibrahimovic dimanche soir sur la pelouse, Jean-Michel Aulas a assuré qu'il avait saisi le CNOSF au sujet de la validité de la réduction de la peine du Suédois.
Décidément, il ne se passe plus un jour sans que Jean-Michel Aulas investisse les quotidiens français. Samedi, après la victoire de l'Olympique Lyonnais contre Evian TG, il a enfourché son nouveau cheval de bataille : en dénonçant le comportement de Thiriez et de la LFP sur le cas Ibrahimovic et en remettant en cause la présence de Lens dans l'élite, le président de l'OL a secoué le monde de la Ligue 1. Il en a remis une couche hier après-midi à Gerland, à l'occasion de la remise du trophée de championnes de France à l'équipe féminine de l'OL. Il a notamment annoncé saisir le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) suite à la réduction controversée de la sanction d'Ibrahimovic.
« Il y aura une action, pas uniquement de l’Olympique lyonnais, mais également de ma part, en tant que membre et vice-président du conseil d’administration de la LFP. Le CNOSF apportera sa réponse à partir de lundi (aujourd’hui), quand il recevra le mémoire qu’on a préparé et qui démontrera que j’avais raison », a assuré Aulas, qui conteste la validité de la décision du bureau de la LFP. « Cette affaire ne fait que commencer. Quand on appelle individuellement les gens au lieu de réunir le bureau de la Ligue et qu’on dit que le bureau a été réuni, mais en plus que j’ai voté contre la décision, alors que je n’ai même pas été interrogé sur le sujet, on peut se poser un certain nombre de questions ».
À travers cette sortie, le président de l'OL vise plus Frédéric Thiriez que le PSG. « Tout le monde sait que ce n’est pas un problème entre le PSG et l’OL. C’est un problème de gouvernance. On voit bien qu’il y a eu une transaction pour que Marseille et Paris retirent leur décision de boycotter Canal +. En contrepartie, il y a eu une réduction des peines, au détriment des autres équipes. J’estime être dans mon bon droit en mettant l’accent sur quelque chose qui ne s’est jamais fait depuis vingt-cinq ans que je suis à la Ligue », a-t-il affirmé. Reste que la nouvelle bataille de JMA intervient en plein sprint final de la L1. De quoi déstabiliser un peu le PSG ? Vainqueurs de Nantes hier soir, les Parisiens n'ont pas semblé chamboulés par les polémiques lancées par Aulas. Le week-end prochain permettra de vérifier que cela n'interfère pas non plus sur le mental des joueurs lyonnais.