Nkoulou, Lacazette, Genesio : Aulas lâche ses quatre vérités
Jean-Michel Aulas s'est longuement confié dans les colonnes de L’Équipe au sujet de l'actualité de son Olympique Lyonnais. Morceaux choisis.
Omniprésent, Jean-Michel Aulas s'est prêté au jeu de l'interview dans les colonnes de L’Équipe ce vendredi. Un entretien fleuve au cours duquel le président de l'Olympique Lyonnais a défendu son bilan, aussi bien économique que sportif. Le patron rhodanien s'est même longuement expliqué sur les choix effectués en termes de recrutement. «On est le club qui se trompe le moins», lâche ainsi JMA. Pour autant, il a été obligé de reconnaître quelques défaillances, notamment le cas Nicolas Nkoulou. «Nicolas Nkoulou, qui aurait pu me dire qu'il allait être blessé ? Donc, échec du médecin, au moment de la visite médicale. O.K., d'accord, je l'admets... Mais c'est une erreur de médecin, pas une erreur de recrutement», a-t-il lancé avant de poursuivre.
«Après, Emanuel Mammana, qui peut dire que c'est un échec ? Rybus est souvent blessé, ce n'est pas une grande réussite, mais c'est aussi parce qu'à gauche, Jérémy Morel fait une très bonne saison. Je veux bien qu'on parle de Memphis Depay : j'ai pris des risques, mais c'est avec mon pognon ! Je veux bien qu'on en discute à la fin de la saison. Mateta ? On avait besoin d'un avant-centre athlétique. Si on ne le prend pas, il part à l'étranger. Donc, on l'a pris. Pour l'instant, le coach ne le fait pas jouer, c'est son choix. Est-ce qu'il est malheureux ? Non, j'ai encore discuté avec lui dernièrement. Est-ce qu'il va réussir à Lyon ? Oui», a-t-il assuré avant de résumer. «Pour moi, il y a une déception, pas un échec, et c'est Nicolas».
Genesio pas menacé
Une fois, le volet des arrivées abordé, l'homme fort des Gones a évoqué les possibles départs. Alors qu'il a dernièrement indiqué que des piliers du vestiaires comme Alexandre Lacazette ou Corentin Tolisso pourraient être amenés à partir cet été, JMA a précisé sa pensée. «S'ils reçoivent des offres qui ne sont pas refusables, on leur entrouvrira la porte comme on l'a fait pour Karim Benzema ou Samuel Umtiti. Mais ce n'est pas inéluctable. On va avoir des moyens comme on n'en a jamais eu», a-t-il lâché, soufflant donc le chaud et le froid dans ce dossier. Il est en revanche plus tranché sur le cas de l'entraîneur. Pour lui, Bruno Genesio, parfois contesté, reste l'homme de la situation. «Il fait un parcours presque sans faute», a-t-il souligné, expliquant que son avenir n'était pas en question, du moins, pas avant la fin de l'exercice.
Son avenir personnel, le taulier lyonnais l'a également abordé. Après avoir expliqué pourquoi il s'impliquait aux côtés du président sortant de la FFF Noël Le Graët, candidat à sa réélection («j'ai envie de faire quelque chose dans l'intérêt général»), il a affirmé qu'il n'était pas près de quitter le navire. «Dans les cinq ans, on gagnera une Coupe d'Europe. Je ne sais pas si vous vouliez me poser la question, mais je ne partirai pas avant d'avoir ramené l'OL parmi les grands clubs européens», a-t-il conclu. Débordant d'ambition, Jean-Michel Aulas sait ce qu'il veut pour son OL et assume son bilan.
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