Ligue 1

Nicolas Douchez dresse un bilan lucide sur son aventure au PSG et parle de son futur

Promis à une place de numéro 1 à son arrivée au PSG, Nicolas Douchez n’a jamais réussi à s’imposer dans le club de la capitale, la faute à un Salvatore Sirigu impeccable et indiscutable. À quelques mois de la fin de son contrat, l'ancien Rennais revient sur son expérience parisienne et sur la suite qu'il souhaite donner à sa carrière.

Par Lorenzo Calligarot
3 min.
PSG Nicolas Douchez @Maxppp

10 juin 2011. Nicolas Douchez signe au Paris Saint Germain, un rêve éveillé pour le natif de Rosny-sous-Bois, qui a fait ses armes au Paris FC. Un rêve de bien courte durée. Qatar Investment Authority débarque au même moment et se révèle extrêmement ambitieux en débloquant 100 M€ pour le mercato d'été. Dans cette optique, Robin Leproux quitte le club, Leonardo arrive, et amène dans ses valises plusieurs joueurs du championnat italien tels que Jérémy Ménez, Mohamed Sissoko, Javier Pastore et Salvatore Sirigu. Ce dernier, et une entorse à la cheville droite contractée en juillet, vont causer la perte du gardien français. Au micro de France Bleu, il revient sur sa décision de venir à Paris, qu’il ne regrette en aucun cas : «Je n’ai aucun regret par rapport à mon arrivée, c’était un choix volontaire de ma part, je voulais jouer pour Paris. Après c’est un concours de circonstances, ça fait partie du jeu. Quand "Salva" est arrivé, il a tout fait pour garder sa place, il n’y a rien à dire là-dessus. C’est la vie, il faut savourer tous les jours la chance qu’on a de faire ce métier. »

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Cantonné à une place de numéro 2, il a toutefois, comme le veut la tradition, une place de titulaire pour les rencontres de coupes nationales. Néanmoins, dans une équipe aussi ambitieuse, aussi intransigeante, les contre-performances ne passent pas inaperçues. Ses dernières sorties face à Montpellier et Nantes ont déçu et les critiques n’ont pas tardé à pleuvoir. Il se défend, mais comprend l’amertume de certains : « Sur mes statistiques, depuis que je suis à Paris, le ratio buts encaissés/matches est nettement supérieur à ce que je faisais avant. Je prends trop de buts à Paris, c’est certain. C’est difficile de comparer les matches de championnat et de coupe, car la gestion n’est pas la même. C’est moins facile de jouer une fois de temps en temps. Les équipes ne jouent pas de la même manière en coupe ou en championnat. Il y a un effort à faire là-dessus. C’est un ensemble. Moi, je suis le dernier rempart. J’accepte les statistiques. Il n’y a aucun problème. La critique fait partie du métier. Je travaille dur pour inverser la tendance ».

L’histoire d’amour entre Douchez et son club de cœur n’est donc peut-être pas éternelle. Les bonnes performances d’Areola, prêté au RC Lens pourraient, un peu plus, pousser l’ancien Rennais vers la sortie. À 33 ans, et en fin de contrat en juin prochain, il ne ferme d’ailleurs pas la porte à un dernier challenge à l’étranger : «J’ai envie de rester, je suis très bien ici, après c’est comme dans tout, il y a des discussions, elles ont lieu, nous sommes en train de discuter, on va voir ce qui est le mieux pour moi et pour le club. J’ai toujours voulu dans ma carrière jouer à l’étranger, j’avais deux buts dans ma vie, jouer à Paris et jouer à l’étranger. Après, j’ai un petit côté étranger à Paris avec le nombre de joueurs non français (rires), je ne pense pas encore à la retraite, j’espère continuer le plus longtemps possible. » À Paris ou ailleurs...

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