Monaco : l'ambitieux Martial juge sa saison aux deux visages
L'AS Monaco a fait un pari sur l'avenir, en enrôlant cet été le jeune Anthony Martial. Un attaquant ambitieux et travailleur, qui ne compte pas s'arrêter en si bon chemin.
Arrivé cet été à Monaco contre un chèque de 5 M€, Anthony Martial était ce que l'on peut appeler une recrue inattendue. Alors que le club de la Principauté mettait les petits plats dans les grands pour enrôler des stars du calibre de Radamel Falcao ou James Rodriguez, voir un espoir de l'Olympique Lyonnais ne comptant alors que trois entrées en jeu en L1 débarquer sur le Rocher constituait une petite surprise. Mais l'attaquant a rapidement prouvé que, à moyen terme, il faudrait assurément compter sur lui. Auteur de 2 buts en 9 matches de championnat avec l'ASM, le joueur de 18 ans parvient à tirer son épingle du jeu malgré la rude concurrence qui règne sur le front de l'attaque monégasque. Forcément, il savoure dans les colonnes de L’Équipe, et ce, même s'il a dû attendre le 24 novembre et la 14ème journée de Ligue 1 pour évoluer au plus haut niveau sous le maillot princier :
« Un bilan assez positif. La période où je ne jouais pas, j'ai beaucoup travaillé. Ça m'a fait comprendre qu'il fallait bosser encore plus. Après, le coach m'a donné du temps de jeu en raison de l'absence de Falcao, j'ai pu montrer mes qualités. Je n'ai jamais douté mais après, c'est juste que je n'avais pas eu la chance de montrer mes qualités en matches. Si j'avais été nul, que je sentais que je n'avais pas le niveau… mais là non, à l'entraînement, je me sentais bien. Je pensais que je pouvais aider l'équipe, c'est ça qui me frustrait. Je ne suis pas quelqu'un d'arrogant, je voulais montrer que ce n'est pas parce que j'étais le petit jeune que je ne pouvais pas jouer ». Et de poursuivre :
« Le plus important pour moi, c'est de jouer. Après, que les gens parlent de moi, en bien ou en mal d'ailleurs, c'est normal. Bien sûr, quand on entend de bonnes choses sur soi, on est content. Depuis que je suis petit, déjà, on entend parler de moi un peu. Je ne fais pas trop attention à cela. J'essaie de faire abstraction de ce qui se dit autour de moi. Ça ne me met pas plus de pression. Au contraire, ça me pousse à travailler encore plus, pour montrer aux gens ce que je vaux. Les gens pensent que ça a toujours été facile mais non, c'était à moi de travailler pour montrer que je pouvais devenir un bon joueur ». Et jusque-là, force est de constater que le travail porte ses fruits.
En savoir plus sur